Mardi 1er mai
1917.
Même emploi du temps.Matin : instruction et réfection des routes.
Après-midi : manœuvre du Bataillon.
Instruction et réfection des routes.
Instruction et réfection des routes.
Manœuvre du Bataillon dans la région de BEZU ST GERMAIN – Exploitation du succès.
Repos.
Fête littéraire organisée par le Bataillon.
Instruction et réfection des routes.
Instruction et réfection des routes.
Le Bataillon, toujours cantonné à MONT ST PERE, reçoit à 19 heures l’Ordre de se tenir prêt à partir. Préparatifs au départ.
A 9 heures, le Bataillon embarque en camions sur la route de MONT ST PERE à CHATEAU THIERRY.
Départ à 9h30 par FERE EN TARDENNOIS et FISMES.
Débarquement à GLENNES.
La 164éme Division est rattachée au 18éme Corps d’Armée.
A 19 heures, le Chef de Bataillon reçoit l’Ordre de faire la reconnaissance du secteur que le Bataillon doit occuper sur le plateau de VAUCLERC.
A 2 heures, départ de la reconnaissance composée par Messieurs le Commandant MASSON, Sous-Lieutenant COMTE et COUETTE et de Messieurs les Commandants de Compagnies.
La reconnaissance reste toute la journée dans le secteur.
Le Bataillon sous le commandement du Capitaine JACOB, quitte GLENNES à 18 heures et se rend au secteur par MAIZY – BEAURIEUX – BLANC SABLON – CRAONNELLE.
Source :
Source :
Source :
Le train de combat stationne à MAIZY.
Le train Régimentaire stationne à GLENNES.
Le Bataillon relève
des éléments du Bataillon GOMEZ du 413éme RI de la 154éme Divisions (6
compagnies).
Caporal CHANTEREAU Pierre 2éme Cie – Blessé aux combats – DCD le 15 mai 1917
Chasseur 2Cl FRANCO Albert 2éme Cie – Blessé aux combats
Chasseur 2Cl FRICOT Maurice 2éme Cie – Blessé aux combats
Chasseur 2Cl FAURE Paul 2éme Cie – Blessé aux combats
Chasseur 2Cl HUE François 2éme Cie – Blessé aux combats
Chasseur 2Cl MANSUY François 2éme Cie – Blessé aux combats
Chasseur 2Cl VANESME Georges 2éme Cie – Blessé aux combats
Chasseur 2Cl VOLLAND Henri 2éme Cie – Blessé aux combats
Source :
A 2 heures, la relève est complètement terminée.
Le Bataillon occupe sur le plateau de Vauclerc, à l’Ouest de CRAONNE, le secteur compris entre le boyau de Speyer et le boyau de Ramstadt :
La 1ére Compagnie,
Capitaine BLERIOT, occupe la portion de la première ligne (tranchée des
sapinières) comprise entre le boyau de Speyer, en liaison avec le 416éme RI et
le boyau du Neckar inclus.
2 sections occupent la première
ligne
2 sections occupent la tranchée de
soutien
La 2éme Compagnie,
Capitaine MONDET, occupe la portion de la première ligne comprise entre le boyau du Neckar
et le boyau de Stauffen inclus.
2 sections occupent la première
ligne (tranchée des sapinières).
2 sections occupent la tranchée de
soutien.
La 3éme Compagnie,
Capitaine GASON, occupe la portion de la première ligne (grande tranchée) comprise entre
le boyau de Stauffen exclus et le boyau de Ramstadt en liaison avec le 334RI.
La Compagnie de
Mitrailleuses, Capitaine JACOB a deux sections dans le secteur de la 1ere Cie, une
section dans celui de la 2éme et une section dans celui de la 3éme.
Sont en réserve à la
carrière, le groupe Franc du Bataillon, le peloton de pionniers et une section
de la 3éme Compagnie.
Le PC du Chef de
Bataillon est situé à la carrière (tranchée du balcon).
De 4 heures à 6 heures
les avions ennemis survolent le secteur à faible hauteur et mitraillent les
tranchées de 1ere et 2éme lignes.
Pendant toute la
journée, l’artillerie ennemie bombarde le secteur. Les obus tombent
particulièrement dans la tranchée de soutien, et la tranchée du balcon. Pas
d’action d’infanterie.
Pertes :
Chasseur 2cl BACH Charles
2éme Compagnie – Tué à l’ennemiChasseur 1cl GAUJOUR Emile 3éme Compagnie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl RAYNAUD Gaston Compagnie de Mitrailleuses – Tué à l’ennemi
Sergent Major TEINTURIER Marie – Décédé accidentellement au service (coup de chaleur)
Sergent MONERET 1ere Compagnie – Mort des suites de ses blessures.
M. Le Lieutenant DESPLATS Henri – Mort des suites de ses blessures.
Sergent LOUIS Henri 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl BONNET Jean 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl REPON Georges 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl BRENOT Louis 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl LOUP Compagnie de Mitrailleuses– Blessé aux combats
Entre 2h30 et 3h, quelques patrouilles ennemies sont vues sur le plateau.
A 3h15, les sentinelles signalent des groupes de boches, baïonnette au canon, qui se massent dans les trous d’obus à environ 100 mètres de notre première ligne.
Une attaque ennemie se prépare. L’alerte est donnée.
Un tir de barrage est demandé à l’artillerie ; il se déclenche assez lentement.
Les sections en
première ligne des 2éme et 3éme Compagnies font de leur côté un violent barrage
de grenades et de VB qui combiné avec le tir des fusils mitrailleurs empêche
les boches de déboucher et fait avorter l’attaque.
Vers 4 heures, les
boches se replient par petits groupes sur lesquels nous continuons à tirer.
En même temps que les
allemands tentaient d’aborder nos lignes, ils attaquaient sur le 416éme RI à
notre droite, où ils subissaient également un échec.
Extrait du JMO du
334éme RI.
La matinée est calme.
Les avions ennemis
survolent nos lignes, mais les nôtres leur donnent la chasse.
L’artillerie ennemie
fait de 12h à 19 heures des tirs de harcèlement.
A21 heures 30, elle
déclenche sur tout le secteur occupé par le Bataillon un tir de barrage d’une
extrême violence qui se poursuivit jusque 23 heures.
Entre 23 heures et O
heures, les patrouilles du Groupe Franc signalent plusieurs fractions ennemies
qui semblent se grouper à proximité de nos lignes. Nos grenadiers lancent des
VB. Notre artillerie déclenche un tir de barrage bien dirigé et très nourri.
Pertes :
Chasseur 2cl BURGER
Auguste 2éme Compagnie – Tué à l’ennemiChasseur 2cl GODEFERT Léopold 3éme Compagnie – Tué à l’ennemi
Chasseur 1cl PETITNICOLAS Marie 3émeCompagnie– Tué à l’ennemi
Chasseur 1cl PAULARD Laurent S.H.R– Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl CHAUMIER
Antoine 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl SADON
Louis 1ere Compagnie – Blessé aux combatsChasseur 1cl GENNERAT Georges 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Sergent MITIS Edmond 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Caporal DELCROS Auguste 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl BLAISE Eugène 2éme Compagnie– Blessé aux combats
Chasseur 2cl MORNAY Célestin S.H.R– Blessé aux combats
Chasseur 2cl MATHEVET Charles S.H.R– Blessé aux combats
Son Excellence le Général CADORNA Commandant en Chef les
Armées Italiennes a bien voulu mettre à la disposition du Commandant en Chef
des Armées du Nord-Est un certain nombre de décorations de la « Valeur
Militaire » pour être distribuées aux Officiers et hommes de troupe de
l’Armée Française qui se sont particulièrement distingués au cours de la
campagne.
Ces décorations ont été conférées aux Militaires dont les
noms suivent :
« Médaille de la Valeur Militaire » (Argent)
Chef de Bataillon MASSON joseph, Aimé, commandant le 41° Bataillon de Chasseurs à Pied.
Des décorations Russes ont été mises à la disposition du Gouvernement
de la République pour récompenser les
militaires de l’Armée Française qui se sont signalés par leur belle conduite au
feu au cours de la campagne.
Les décorations suivantes ont été conférées aux
Militaires ci-après ayant combattu sur la Somme :
« Médaille de Saint Georges de 1ere Classe »
Lundi 14 mai 1917.
De O heures à 2h30, la
nuit continue à être extrêmement agitée.Le duel d’artillerie augmente d’intensité.
A 3heures, les guetteurs des 2éme et 3éme Compagnies signalent des ombres nombreuses qui semblent se masser à proximité de nos lignes à la faveur de la nuit. Le Bataillon est alerté.
A 3 heures 50, l’attaque ennemie se déclenche, sensiblement à cheval sur le boyau de STAUFFEN. Une vague peut déboucher, forte d’environ une compagnie ; elle n’arrive pas à aborder nos lignes et doit se retirer, en laissant des morts devant nos feux de mousqueterie, nos barrage de grenades et un tir très efficace de 75.
Malgré les fréquents bombardements que subit notre position, la journée est relativement calme.
A 19 heures, le Colonel BELHUMEUR commandant le secteur, met à disposition du Commandant MASSON, 1 peloton du 334éme RI. Ce peloton est placé en réserve à la carrière.
Le Bataillon emploi la
soirée à réparer activement les éboulements que le bombardement a occasionné
dans nos tranchées.
Le Chef de Bataillon
s’installe au PC Roxanne.
Pertes :
Chasseur 2cl LAVIRON
Louis 1ere Compagnie – Blessé aux combatsChasseur 2cl JOUVET Edouard 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl PIGENET Pierre 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl PRESSOIR Roger 2éme Compagnie– Blessé aux combats
Chasseur 2cl GASSIN Maurice 2éme Compagnie– Blessé aux combats
Caporal GRANGMOUGIN Charles 2éme Compagnie– Blessé aux combats
Chasseur 2cl KUNTZ Chrétien 3éme Compagnie– Blessé aux combats
Chasseur 2cl GRENOT Albert 3éme Compagnie– Blessé aux combats
Chasseur 2cl LECLERC Gaston 3éme Compagnie– Blessé aux combats
Mardi 15 mai 1917.
La nuit se termine
dans le calme. Les allemands lancent de nombreuses grenades à fusil sur nos
premières lignes.De 1 heure à 3 heures, Messieurs les Lieutenants MONDET et COMTE tracent une parallèle qui servira de tranchée de départ pour une prochaine attaque.
Les Chasseurs travaillent à l’amélioration du secteur. La journée est calme. Duel d’artillerie par intermittence.
Dans la soirée, plusieurs avions survolent nos lignes.
Pertes :
Caporal ROLLET Georges
2éme Compagnie – Blessé aux combatsLe calme continue.
A différentes reprises dans la journée, l’artillerie ennemie arrose vigoureusement notre secteur.
Les travaux d’amélioration se poursuivent avec activité.
Pertes :
Chasseur 1cl BEGHIN
Antoine S.H.R – Blessé aux combats
Jeudi 17 mai 1917.
Pendant cette journée,
notre artillerie se montre très active ; la riposte boche est faible
jusque vers 18h30. A partir de ce moment, l’artillerie ennemie ouvre un tir de
barrage des plus violents.La tranchée de 1ere ligne, la tranchée de soutien, le boyau du Balcon sont en partie bouleversés ; plusieurs Chasseurs sont enterrés.
A 19 heures 45, une cinquantaine de boches débouchent en vagues d’un blockhaus situé à l’Ouest du prolongement de notre boyau de STAUFFEN et s’avancent vers la Grande Tranchée. Ils sont arrêtés net par les feux de nos éléments avancés, par les rafales de notre section de mitrailleuses du boyau SPEYER et par un tir de barrage très précis de notre artillerie. Les boches se retirent en désordre poursuivis par nos feux.
Pendant cette
tentative d’attaque, un avion allemand a survolé nos lignes à faible hauteur.
Il portait une manche à chaque aile.
A la demande du
Commandant MASSON, le Colonel du secteur envoie en renfort un peloton du 334éme
RI. Il reste en réserve dans la tranchée du Balcon.
Pertes :
Caporal CHOISELAT
Henri 2éme Compagnie – Tué à l’ennemiChasseur 2cl CHOLLET Henri 1ere Compagnie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl GODON Léon 2émeCompagnie– Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl MOREAU Léon 2émeCompagnie– Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl CHENE Louis 3émeCompagnie– Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl VEZIEN
Amédée 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl BESSON F.
1ere Compagnie – Blessé aux combatsChasseur 2cl CERVOL Alexandre 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl PONCET Abel 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl DEVIGE L. 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl SADET Auguste 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl LELIEVRE Marie 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Sergent CAILLIE G. 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl PELTIER Raymond 2éme Compagnie – Mort des suites de ses blessures.
Chasseur 2cl WALTER André 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl RENARD Narcisse 2éme Compagnie – Mort des suites de ses blessures le 18 mai.
Chasseur 2cl CARTONNET Georges 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Sergent CHARVOT Arsène 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl LETORT Pierre 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl MONTPROFIT Maurice 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl VIOLANT Paul 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl MELLOT Edmond 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl AUFFRAY E. 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl PAJOT Léon 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl HACQUIN Eugène 3éme Compagnie – Mort des suites de ses blessures.
Chasseur 2cl MAITRE J. Compagnie de mitrailleuses – Blessé aux combats
Chasseur 2cl ANGLADE J. Compagnie de mitrailleuses – Blessé aux combats
Vendredi 18 mai 1917.
Les Chasseurs
travaillent avec ardeur à la réfection des tranchées.Dans la journée, l’artillerie ennemie effectue plusieurs tirs de destruction cours mais violents. Notre artillerie répond énergiquement.
Pertes :
Chasseur 2cl GROSJEAN
Joseph 1ere Compagnie – Tué à l’ennemiChasseur 2cl MATHIEU Roger 2émeCompagnie– Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl BERNOT Victor 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl COLOMBAT Marius 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl GUIGNOT Alphonse 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl LAVIRON Louis 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl LEBEAU Edgard 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl GRANIER Michel 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl JACQUOT Paul 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Samedi 19 mai 1917.
De très violent tir de
barrage de l’artillerie boche sont dirigés sur tout le secteur, entre autres à
2h30 et à 3h30.Plusieurs fois dans la journée, des avions ennemis survolent nos lignes en les mitraillant.
A 21 heures, une
compagnie du 152éme RI vient travailler à la construction d’une parallèle de
départ. Le Bataillon continue l’amélioration de la tranchée de 1ere ligne.
Pertes :
Chasseur 2cl BOURDEAU
Pierre 1ere Compagnie – Blessé aux combatsChasseur 2cl CHAVANNE André 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl DESMARD 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Entre 3 et 4 heures, le Groupe Franc du Bataillon fait deux reconnaissances ; elles ne rapportent aucun renseignement important.
Pendant toute la journée, l’artillerie boche fait des tirs de harcèlement parfois violents qui causent passablement de dégâts dans la tranchée des Sapinières et la tranchée du Balcon.
De 19 heures à 21 heures, les avions ennemis survolent nos lignes à faible hauteur. Nos mitrailleuses les prennent à partie et les obligent à se retirer.
Le Bataillon continue l’amélioration des tranchées de première ligne.
Une Compagnie du 152éme RI vient travailler à la parallèle de départ.
Pertes :
Chasseur 2cl PAPE
Etienne 1ere Compagnie – Blessé aux combatsChasseur 2cl HUMBERT Georges 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur LECOMTE louis 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur GANSINAT Constant 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur BAUDOUIN Albert 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur TISSIER François 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur TOUCANE 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Lundi 21 mai 1917.
A 1 heure 30, notre
Groupe Franc fait avec des patrouilleurs du 152éme RI la reconnaissance d’un
blockhaus de mitrailleuses boches et du talus organisé ; ils sont reçu à
coup de grenades.De 4 heures à 6 heures, les avions ennemis volent très bas au-dessus de nos premières lignes. L’artillerie ennemie continue les tirs de destruction sur notre secteur.
A 18 heures, le
Lieutenant-Colonel BARRARD (152éme RI) vient s’installer avec le Commandant
MASSON au PC Roxanne.
A partir de cette
heure, toutes dispositions vont être prises en vue de l’attaque qui doit avoir
lieu le 22 et à laquelle participera le Bataillon.
L’attaque projetée
donne à la 164éme Division, la mission générale suivante :
La Division enlèvera
le plateau des Casemates de façon à occuper solidement la crête militaire Nord
du plateau donnant des vues directes sur la vallée de l’Ailette.
Troupes d’Infanterie sous les Ordres du Lieutenant-Colonel BARRARD :
Attaque principale
menée par :
1 Bataillon du 152éme
RI – 1 section du Génie – 1 section Schild – 1 Compagnie du 334éme RI.
Attaque secondaire
menée par :
½ Bataillon du 152éme
RI.
Couverture de
l’attaque à droite par :
Le 41° Bataillon de
Chasseurs.
Missions particulières
du Bataillon couvrir l’attaque :
1° en tenant à l’heure
H sous le feu de ses VB les trous organisés entre le boyau de SPEYER et le
boyau de NECKAR (sections des 1ere et 2éme Cies occupant ce front).
2°en assurant la
liaison avec la Division de droite (154éme Division).
3° en plaçant une
section de mitrailleuses vers 3117, à l’extrémité Nord du boyau SPEYER, pour
battre les pentes de la tranchée FRIBOURG de concert avec un canon de 37 du
152éme RI.
Coopérer à
l’attaque :
1° ultérieurement
lorsque le 152éme RI tiendra la tranchée FRIBOURG entre les boyaux NECKAR et de
STAUFFEN, en progressant à la grenade dans la partie Est de la dite tranchée).
2° Lorsque la liaison
entre le 152éme RI et la 154éme D.I sera établie, en poussant des
reconnaissances hardies vers les mitrailleuses et minenwerfers boches au Nord
de la portion Est de la tranchée FRIBOURG.
3° En empêchant tout
retour offensif ennemi dans nos tranchées, en réoccupant la tranchée des
Sapinnières entre le boyau du Neckar et de Stauffen après le départ de
l’attaque.
4° En organisant le
terrain, conquis, les fractions d’attaque organisant la tranchée double et les
autres éléments du Bataillon reliant par des boyaux la nouvelle ligne à la
tranchée des Sapinières.
Missions particulières
des Compagnies :
1ere Compagnie : Monsieur le
Capitaine BLERIOT
Disposant de sa
Compagnie, des groupes offensifs des 2éme et 3éme Compagnies, du Groupe Franc
sera chargé :
1° de tenir le boyau
de Speyer.
2° d’assurer la
liaison avec la Division de droite.
3° de la direction des
groupes d’attaque du Bataillon.
Trois groupes
d’attaque sont formés :
1er groupe : sous les
Ordres du Sous-Lieutenant DUBUISSON
Composé des
patrouilleurs des 2éme et 3éme Compagnies (25 hommes), partira des environs du
boyau du Neckar à 100 mètres en arrière et en échelon à droite de la dernière
vague du 152éme RI.
Son objectif sera la
tranchée de Fribourg.
2éme groupe : sous les
Ordres du Sergent ROLLET
Composé des
patrouilleurs de la 1ere Compagnie (10 hommes) partira des environs du tunnel
et couvrira la droite du 1er groupe. Il établira ultérieurement la
liaison entre le 1er et le 3éme groupe.
3éme groupe (Groupe
Franc du Bataillon) : sous les Ordres du Lieutenant CONNAULT
Partira du point 3117,
au Nord du boyau de Speyer, dès que notre tir de barrage sur la tranchée
Fribourg s’allongera.
Il s’élancera dans
cette tranchée, progressera à la grenade et assurera la liaison avec la
Division de droite.
Source :
http://argonnaute.u-paris10.fr/resource/a011403268242T5C7nZ
2éme et 3éme
Compagnies, tiendront la tranchée des Sapinières après le départ de l’attaque et
amélioreront, dans la nuit suivante les boyaux du Neckar et de Stauffen, entre
la tranchée des Sapinières et l’objectif atteint.
Monsieur le Capitaine
GASON, Commandant la 3éme Cie et Monsieur le Lieutenant MONDET Commandant la
2éme Cie disposeront chacun de 2 sections du 334éme RI.
La section de
mitrailleuses, de l’Adjudant THIBAULT assurera le flanquement des parties Nord du plateau.
Dans la nuit du 21 au
22 mai, la situation du Bataillon est la suivante :
Les 2éme et 3éme Cies
ont évacué leur première ligne pour faire place au Bataillon du 152éme RI.
Les éléments de ces
Cies qui sont relevés se portent dans les abris de la tranchée du Balcon, seuls
restent en ligne les mitrailleuses, quelques fusils mitrailleurs et quelques
VB.Les groupes CONNAULT, DUBUISSON et ROLLET sont à leurs emplacements de départ.
Pertes :
Monsieur le
Sous-Lieutenant BECARD Stanislas – Blessé aux combatsChasseur 2cl BRUTHENAUD 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur DEGRIS Jules 3éme Compagnie – Blessé aux combats
A différentes reprises dans la matinée, entre 4 heures et 7 heures, les avions ennemis survolent nos premières lignes à faible hauteur.
A 11 heures arrive l’Ordre d’attaque. L’heure H est 16 heures 20.
De 15 heures à 15 heures 30, violent tir d’artillerie boche.
A 16 heures 15, notre
artillerie commence un tir de barrage puissant et nourri.
A 16 heures 20,
l’attaque générale se déclenche.L’artillerie française allonge son tir, l’artillerie ennemie augmente l’intensité de son feu qui atteint une violence extrême.
A 16heures 24, le
Groupe DUIBUISSON s’élance vers son objectif, il atteint les abords de la
tranchée de Fribourg.
Il est arrêté à ce
moment par un tir de mitrailleuses qui l’oblige à se terrer, ainsi que les
éléments du 152éme RI à sa gauche.La progression se fait dès lors de trous d’obus en trous d’obus jusqu’à la tranchée ennemie.
A ce moment, des détachements ennemis débouchant d’abris dissimulés a contrepente, contre-attaque très vigoureusement et ramènent nos fractions légèrement en arrière.
Le Groupe ROLLET parti en même temps
et en liaison avec le Groupe DUBUISSON, est arrêté à 50 mètres de la tranchée
de Fribourg par le feu violent de mitrailleuses ; il perd les ¾ de son
effectif.
Il continue néanmoins
sa projection, assurant toujours sa liaison vers la droite.
Le Groupe CONNAULT s’élance du boyau
Nord de Speyer vers la portion Est de la tranchée de Fribourg, dès qu’il
aperçoit les vagues du 152éme RI couronner le plateau.
Il prend pied
immédiatement dans la tranchée, mais au moment où il aborde le point extrême de
son objectif, il est arrêté par le feu de deux mitrailleuses qui lui mettent
ses hommes de tête hors de combat.Ces mitrailleuses bientôt débordées disparaissent dans un abri caverne dans lequel elles sont attaquées à la grenade.
La progression continue vers un blockhaus paraissant solidement occupé. Cet ouvrage, attaqué par les grenadiers, est bientôt nettoyé de tous ses défenseurs.
A ce moment, l’ennemi
contre-attaque vigoureusement ; il est aussitôt pris sous le feu de la
section de mitrailleuses de l’Adjudant THIBAULT qui lui fait subir de lourdes
pertes. Il tourbillonne et disparait dans le ravin. Deux fois, il revient à la
charge, attaquant même nos mitrailleuses à la grenade, mais il repoussé.
Le Groupe CONNAULT
mélangé pendant un instant à l’ennemi, se reforme un peu en arrière, fait front
et arrête tout mouvement de l’ennemi en avant. Le combat dure dans ces
conditions jusqu’à la nuit.
La situation est alors
la suivante :
A droite le Groupe
CONNAULT, renforcé d’une section de la 1ere Compagnie, assure la liaison
avec la Division de droite (414éme RI).
Au centre, le groupe
ROLLET fait la liaison à la vue entre les Groupes CONNAULT et DUBUISSON.
A gauche, le Groupe
DUBUISSON est en liaison à la vue avec le 152éme RI.
Deux sections du
334éme RI sont alors poussées sur la nouvelle première ligne et, couverte par
un rideau de surveillance, toute la ligne se met au travail en organisant le
terrain.
A la suite de cette
affaire, le Bataillon peut noter à son actif une trentaine de prisonniers et
une mitrailleuse légère de campagne prise dans un abri boche par le Caporal
RIBOULLOT.
Pendant la soirée,
l’artillerie ennemie fait par rafales, des tirs de destruction sur les
tranchées des Sapinières et de Balcon, et sur les boyaux du Neckar et de
Speyer.
Source :
https://www.flickr.com/photos/vasnic64/3667416995/in/photolist-e1DZHS-m3tr7F-nMfaqJ-RZvV82-nTLvks-mm3qER-o8JHUn-fz7j1r-aKH3gr-e1y3Vi-5ZMyGw-pS3VuG-bLez6T-5ZMr2u-pJXhEB-e1yj2t-q2wK1o-nj9Rmm-8M1ngS-BFXrNQ-mm3xEx-5ZMdAW-pJX9aR-m3sXtM-nPi1RR-iRnwED-mm3sbg-q1a6FP-ippXhB-s1WR32-mm4XAs-oNhbfp-aDtm7P-7RNTxf-mm2KQD-i87HRR-nvVfCT-oNhVz9-eZUjRw-m9AyoB-kGXhDd-m9C85p-6Fw9Su-6A5tiv-ob2EWE-4jxibS-eSXAec-pZiygQ-61xWSN-a5ptDtChasseur 2cl CHAVAT Joseph 1ere Compagnie – Tué à l’ennemi
Chasseur 1cl BERGERAT Léon 1ere Compagnie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl JEANNIN Pierre 1ere Compagnie – Tué à l’ennemi
Caporal FAVARD Albert 1ere Compagnie – Tué à l’ennemi
Caporal BOURIANT Jean 1ere Compagnie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl LARTIGOT Jean 1ere Compagnie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl BORDET Jean 2éme Compagnie– Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl GOMBAUT René 2éme Compagnie– Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl BEAUJEAN Marcel 2éme Compagnie– Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl LAMBERT Joseph 3éme Compagnie– Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl HENIQUE Louis 3éme Compagnie– Tué à l’ennemi
Caporal MARLOT Marcel Groupe Franc– Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl PHILIPPOT Joseph Groupe Franc– Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl SAVOURAT André Groupe Franc– Tué à l’ennemi
Monsieur MARQUES DU
LUC Sous-Lieutenant - Mort des suites de ses blessures le 23 mai 1917
Chasseur 2cl MAXENCE Jules
Groupe Franc – Blessé aux combats
Chasseur 2cl CROZIER
Groupe Franc – Blessé aux combatsChasseur 2cl DUMAS Lucien Groupe Franc – Blessé aux combats
Caporal DAUGY Léon 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Caporal BERTHELOT Elie 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl HERMANT Albert 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 1cl DETIVAUD Pierre 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl MUREAU Maxime 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl COCU Albert 1ere Compagnie – Mort des suites de ses blessures le 6 juin 1917
Chasseur 2cl COLIN Paul 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl POINCELOT Auguste 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Sergent GOUCHE Didier 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Sergent GALICHET 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl BURNE 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl ANGENAULT R 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl CHRISTOPHE M 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl JALQUIN Louis 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl CHRIST Alfred 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Caporal BRUN Paul 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl BRUYERE 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl MOYSE Laurent 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl BERTHIER Louis 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl BROCHETEAU 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl BRION 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl LEPAGE R 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl GUERRIER Compagnie de Mitrailleuses – Blessé aux combats
Extrait du JMO du 414éme Régiment d'Infanterie en limite droite du 41éme Bataillon de Chasseurs (secteur L) Point 3117, point de départ du Groupe Franc.
A 6 heures du matin, nos avions jalonnent notre nouvelle première ligne.
Toute la journée, l’artillerie ennemie continue ses tirs d’empoisonnement.
Pas d’action d’infanterie.
A 19 heures, le Bataillon reçoit l’Ordre d’occuper le secteur compris entre le boyau de Speyer inclus et le boyau du Neckar inclus. Il relève les éléments du 152éme RI en première ligne et libère les fractions du 334éme RI.
Les 1ere et 2éme Cies occupent la nouvelle tranchée et la tranchée de s Sapinières devenue tranchée de soutien.
La 3éme Cie est en réserve dans le tunnel.
L’ensemble du secteur occupé par le Bataillon s’appelle Quartier E.
Le travail commence ; les trous d’obus sont organisés ; le boyau du Neckar est prolongé jusqu’à la tranchée de Troyes (nom donné à la tranchée conquise).
A 22 heures, un obus malheureusement fauche une de nos sections de mitrailleuses, tuant deux caporaux et 4 chasseurs, en blessant trois.
Pertes :
Caporal BOULAY Louis
1ere Compagnie – Tué à l’ennemiCaporal LABEAUME Pierre 1ere Compagnie – Tué à l’ennemi
Caporal DUFOUR Pierre 3éme Compagnie – Tué à l’ennemi
Caporal VANNIER André Compagnie de Mitrailleuses – Tué à l’ennemi
Caporal DUTEIL André Compagnie de Mitrailleuses – Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl MORIN Joseph Compagnie de Mitrailleuses – Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl LERCH Marcel Compagnie de Mitrailleuses – Tué à l’ennemi
Chasseur 1cl DURAND Julien Compagnie de Mitrailleuses – Tué à l’ennemi
Chasseur 2cl BOYER Léon Compagnie de Mitrailleuses – Tué à l’ennemi
Monsieur le Lieutenant MONDET Commandant la 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Adjudant MARJOLIN Noël 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl DUPLATRE Joseph 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl DAULNY Alexandre 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl VERTEY Louis 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl BRAILLON Jean 1ere Compagnie – Mort des suites de ses blessures le 29 mai 1917
Chasseur 2cl LAURENT Albert 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl MICHON Georges 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl AUBIN Marcel 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl KRUMEICH Camille 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl VIEUX Claude 2éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl BONAL Louis Compagnie de Mitrailleuses – Blessé aux combats
Chasseur 2cl NINET Compagnie de Mitrailleuses – Blessé aux combats
Chasseur 2cl BABIN Henri Compagnie de Mitrailleuses – Blessé aux combats
La nuit très noire, gène nos travailleurs. Dès l’aube, les avions ennemis tentent de survoler nos lignes ; ils sont empêchés par notre aviation qui se montre très active.
Nous subissons de nouveau de violents bombardements boches qui bouleversent la tranchée des Sapinières et la tranchée de doublement.
Dès 20 heures 30, le
Bataillon en entier reprend le travail dans l’ensemble du secteur.
Notre Groupe Franc
fait des patrouilles qui permettent de constater des dégâts importants faits
par notre artillerie dans les défenses accessoires ennemies.
Pertes :
Chasseur 2cl COULON
Pierre 1ere Compagnie – Blessé aux combatsChasseur 2cl PARIGOT R 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Cette journée s’écoule dans le calme.
Les travaux d’organisation et de réfection se poursuivent.
Toujours des bombardements intermittents. A 22 heures, à la suite d’une rencontre de patrouilles en avant du boyau de Stauffen, une fusée à sis feux lancée de la tranchée de première ligne du 152éme RI fait déclencher par notre artillerie un violent tir de barrage. L’artillerie allemande riposte vigoureusement.
Pertes :
Chasseur 2cl TRINQUET
Francis 1ere Compagnie – Blessé aux combatsSamedi 26 mai 1917.
La journée est marquée par quelques combats d’avions.
L’artillerie ennemie se montre moins active et ne fait que quelques tirs de surprise.
Le système de nos boyaux et tranchées est nettement amélioré ; plusieurs réseaux Brun sont postés devant la tranchée de Troyes et le boyau de Speyer.
Le Commandant MASSON
remet la Médaille Militaire (dans le tunnel) au Sergent DAVID, du Groupe Franc.
Dimanche 27 mai 1917.
Vers 3 heures, un
groupe ennemi est signalé par les guetteurs du boyau de Speyer. Il est
immédiatement arrêté par un barrage de VB et nos feux de mousqueterie. Notre
artillerie déclenche un tir de barrage.L’artillerie boche fait de puissants tirs de barrage sur nos 1ere et 2éme lignes et sur la tranchée du Balcon, à 3 heures 30 et à 4 heures 30. Elle fait toute la journée des tir d’empoisonnement.
Les Chasseurs continuent à améliorer les tranchées et terminent les boyaux du Neckar et de Speyer.
Pertes :
Chasseur 2cl BERNEAU
Alexandre 1ere Compagnie – Blessé aux combatsChasseur 2cl THEME Alexandre 1ere Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl PYRE 3éme Compagnie – Blessé aux combats
Chasseur 2cl ROSENTHAL Compagnie de Mitrailleuses – Blessé aux combats
Lundi 28 mai 1917.
De 2 heures 50 à 4
heures, reconnaissance par le Groupe Franc qui entend les boches travailler à
leur tranchée.Journée calme. Continuation des travaux.
Rien à signaler pendant la journée.
De 18 heures à 20 heures, des avions boches survolent nos lignes et mitraillent les occupants.
Quelques tirs de surprise par l’artillerie boche. Plusieurs obus de 210 tombent sur le secteur.
Dans la nuit, le Bataillon s’étend à gauche jusqu’au boyau de Stauffen. C’est la 3éme Compagnie qui occupe la tranchée de Troyes entre les boyaux du Neckar et de Stauffen.
Le secteur est donc
limité maintenant :
A droite : par le boyau
de Speyer, liaison avec le 416éme RI.
A gauche : par le
boyau de Stauffen exclus, liaison avec le 152éme RI.
Une Compagnie du
334éme RI est à la disposition du Commandant MASSON et vient se placer en
réserve dans les abris de la tranchée du Balcon.
Malgré la fatigue des
Chasseurs en 1ere ligne depuis le 12 mai, l’organisation du secteur se poursuit
énergiquement.Après une nuit assez agitée, pendant laquelle l’artillerie ennemie écrase le boyau de Speyer et une partie de la tranchée des Sapinières, le calme se rétablit.
Notre aviation se montre active dans la matinée.
Aucun événement important ne se produit au cours de la journée.
Entre 18 heures et 20 heures, deux avions boches sont descendus, l’un dans la direction de BOUCONVILLE et l’autre dans la direction de SAINTE-CROIX (dans les lignes ennemies).
De 21 heures 30 à 23 heures 30, reconnaissance faite par le Groupe Franc, en avant du boyau du Neckar. Elle ne rapporte aucun renseignement intéressant.
La fatigue des Chasseurs devient extrême. Nous continuons néanmoins à fournir un gros effort pour réparer les nombreux dégâts occasionnés par les barrages boches dans les boyaux de Speyer et du Neckar, et dans les tranchées de la Sapinière et du Balcon.
Le Bataillon sera
relevé dans la nuit du 31 mai au 1er juin par le Bataillon NICOLAS
du 49éme RI de la 35éme Division d’Infanterie.
Pertes :
Chasseur 2cl SEMANGES Marcel
2éme Compagnie – Tué à l’ennemi
Médecin Auxiliaire
MARASSI – Blessé aux combats
Chasseur 2cl CHERVET
2éme Compagnie – Blessé aux combatsChasseur 2cl MARCHANT Groupe Franc – Blessé aux combats
Jeudi 31 mai 1917.
A 4 heures du matin, le Commandant NICOLAS du 49éme RI, vient avec ses Commandants de Compagnies faire la reconnaissance du secteur.
Rien n’est à signaler au cours de cette journée.
La relève par le 49éme
RI commence par la droite (1ere Compagnie) à 22 heures. Elle s’effectue
normalement sous quelques rafales qui ne causent aucune perte et se termine à 2
heures du matin.
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