CONVERSET René


CONVERSET (RENÉ), né le 5 août 1886 à Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or), mort le 1er janvier 1954 à Bar-sur-Aube (Aube).
Photo de M. René CONVERSET, ancien sénateur Sénateur de l'Aube de 1937 à 1945.


René Converset a fait ses études secondaires au collège de Châtillon-sur-Seine. Bachelier ès lettres, il ne poursuivit pas plus avant ses études, la direction d'une entreprise de construction de machines agricoles étant prête à l'accueillir.
De 1907 à 1909, il accomplit ses deux ans de service militaire au 1er bataillon de chasseurs à pied.
En août 1914, il rejoignit, le deuxième jour de la mobilisation générale, le 41e bataillon de chasseurs à pied, avec le grade de sergent. Envoyé aussitôt en première ligne, il y conquit les galons de sergent-major. Blessé dans les Vosges, le 1er mars 1915, il fut décoré de la croix de guerre avec une citation très élogieuse. Le 8 juillet 1915, il reçut une deuxième blessure, plus grave, qui lui valut la médaille militaire et une nouvelle citation. Cette mutilation entraîna sa réforme n° 1 avec 75 % d'invalidité, et sa démobilisation.

Entouré de la sympathie des milieux d'anciens combattants, il devint, en 1919, conseiller municipal de Bar-sur-Aube, pour le rester jusqu'en 1935. Il fut conseiller d'arrondissement de 1925 à 1934, et depuis cette date, conseiller général de l'Aube pour le canton de Bar-sur-Aube.
Aux élections générales législatives des 26 avril et 3 mai 1936, il fut candidat dans la circonscription de Bar-sur-Aube- Bar-sur-Seine, mais subit un échec, n'ayant emporté au deuxième tour de scrutin, que 6.924 voix contre 7.543 à M. Maurice Robert, député sortant, qui conserva son siège.
Mais, l'année suivante, un siège de sénateur devint vacant par suite du décès, le 22 août 1937, de M. Alexandre Israël. Une élection partielle eut lieu le 21 novembre de la même année pour pourvoir à son remplacement. René Converset fut élu au premier tour de scrutin, par 347 voix contre 257 à M. Fernand Gentin, sur 676 votants. Il fut réélu aux élections du 23 octobre 1938 (renouvellement du 10 janvier 1939), au deuxième tour de scrutin, par 346 voix, sur 673 votants. N'appartenant à aucun groupe, il siégea à la Commission des pétitions, à celle de l'administration générale, départementale et communale, à celle du commerce, à celle d'hygiène et prévoyance sociale, et à celle des douanes. Il demanda à interpeller le Gouvernement sur la coordination du rail et de la route (1938), et participa à la discussion : des interpellations sur la coordination des moyens de transport (1939), et du budget du Ministère de la Justice de l'exercice 1940 (1939).
Le 10 juillet 1940, au Congrès de Vichy, il vota en faveur de la loi constitutionnelle, puis vécut à l'écart de la politique. Il mourut le 1er janvier 1954, à Bar-sur-Aube, à l'âge de 68 ans.
Il était chevalier de la Légion d'honneur, au titre du Ministère des Pensions, depuis le mois de février 1936.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Source:  http://www.senat.fr/senateur-3eme-republique/converset_rene0226r3.html#1940-1958

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