L'Union

Rue des 1er-et-41e-Bataillons-de-Chasseurs, dans la mémoire collective


REIMS (Marne) La nouvelle Zac Jeanne-d'Arc est en cours de finition, avec la plupart des logements livrés. Et donc de nouvelles rues, dont celle, symbolique, des 1er-et-41e-Bataillons- de-Chasseurs.
«Grande tradition, parcours mémorial de notre cité, fidélité à l'engagement pris » : en quelques mots, Jean-Claude Laval a résumé ce que devait la Ville aux bataillons de chasseurs, et justifié, s'il en était besoin, qu'une rue porte le nom de ces valeureux combattants.
L'adjoint a ciblé son discours sur « la reconnaissance de la Ville, la mémoire collective, et le message aux générations futures. Comme pour la BA 112, il ne faut pas pleurer sur la dissolution. On ne peut pas oublier le régiment reformé à Reims en 1962 ».
Inaugurée vendredi
La rue des 1er-et-41e-Bataillons-de-Chasseurs a été inaugurée vendredi, en présence de nombreux généraux de réserve ou en retraite d'active, qui ont commandé un des deux bataillons : le général de corps d'armée Henry, le général de division Grenouillot, le général Fischer et le général Verlot, ainsi que le colonel Branche pour le 1er ; les colonels Hanne et Deheurbes pour le 41e.
C'est le lieutenant-colonel Alain Dumont qui a géré la cérémonie de dévoilement de la plaque, en présence aussi des députés Catherine Vautrin et Arnaud Robinet, de José Domice, président des Diables bleus, et de la coanimatrice du conseil de quartier, Marie-Thérèse Monot, qui a réalisé une superbe exposition sur la caserne Jeanne-d'Arc.
Un bel hommage aux chasseurs sur le site de « leur » ancienne caserne. Le 1er bataillon a été dissous en 1992, suite au plan Armées 2000. Ce sont les Dragons qui étaient en premiers dans cette caserne : le 14e régiment, le 22e, puis le 16e, le 106e, le 18e s'y sont succédé, avant des cuirassiers, et enfin la reformation du 1er groupe de chasseurs en juin 1962.
En 1991, après 152 ans d'existence, héritier des chasseurs d'Orléans (1840) et titulaire de neuf citations, le 1er GC, dont la devise était « Toujours et partout, le premier », est dissous lors de la fermeture de la caserne.
Les chasseurs sont désormais ancrés dans la mémoire collective, non seulement de ce quartier, mais aussi dans la ville.
L'union l'Ardennais

Publié le mercredi 27 juin 2012 à 08H26

Source: http://www.lunion.presse.fr/article/marne/rue-des-1er-et-41e-bataillons-de-chasseurs-dans-la-memoire-collective

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