DELECOURT Paul



DELECOURT Paul
Capitaine.



C’est en 1884 que Paul Delecourt s’engage pour 5 ans, il est alors affecté au 24e d’infanterie de Bernay.
En 1886, il est nommé sergent et l’année suivante, il passe au 147e d’infanterie de Sedan en tant que sergent-major.
Deux années plus tard, il fait l’école militaire d’infanterie d’où il sort sous-lieutenant affecté au 110e d’infanterie de Dunkerque.
Lieutenant de 1ère classe en 1896, il est nommé capitaine au 33e d’infanterie en 1902.
Il quitte l’armée en 1910.

Le 5 août 1914, il est mobilisé au 208e d’infanterie de Saint-Omer où il prend le commandement de la 23e compagnie, il a sous ses ordres le lieutenant Leroy et le sous-lieutenant Storme.

Le 10 août 1914, il embarque à Saint-Omer à 10h46 par train spécial et arrive à Hirson à 19h11.
Le 11 août, le capitaine Paul Delecourt est à Landouzy, le 18, à la Hayette.
Il prend part aux combats d’Hastières le 23 août et de Guise le 30 août où il parvient à rentrer dans le village et fait 15 prisonniers avant le repli sur ordre.
Vient la bataille de la Marne, le 9 septembre où il occupe le château de Montgivroux.
Le 12, il arrive à Epernay !



Le 13 septembre 1914, il arrive à la ferme de la …… à Saint-Léonard près de Reims à proximité de la voie ferrée allant de Reims à Châlons alors qu’un bombardement violent est déclenché.

Paul Delecourt est blessé sérieusement à l’épaule droite et évacué vers le Nord.
Le 17 septembre, ramené en voiture à Saint-Omer, il reçoit les soins à domicile.
Voici la citation à l’ordre de la Ve armée :
« Dans la nuit du 13 septembre, a occupé avec la compagnie, une ferme qu’il a tenue toute la matinée du 14 et une partie de l’après-midi malgré le feu violent de l’artillerie ennemie. Remarquable de calme et de sang-froid, sérieusement blessé à l’épaule et à la poitrine, a, par l’exemple de son courage, maintenu sa compagnie décimée sur les décombres de la ferme incendiée ne l’évacuant que par ordre. A, depuis le début de la campagne, fait preuve des plus belles qualités militaires ».

Durant le 2e semestre de 1915, il instruit les recrues de la classe 1916 puis le 1er bataillon du 41e BCP groupe cycliste le 2e semestre 1916.
Le 8 avril 1917, il prend le commandement du dépôt du 2e bataillon de chasseurs à pied.

C’est le 1er juin 1919 qu’il est démobilisé et se retire à Saint-Omer.




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