Dimanche 1er
octobre 1916.
ReposInstruction de détails.
Instruction de détails et marche d’entrainement.
Exercice de lancement de grenades - 1ere Cie.
Matin : Exercice de lancement de grenades – 2éme Cie.
Après-midi : Exercice de lancement de grenades – 3éme Cie.
Marches par Cie.
A 2h, la 1ere Cie conduit le Drapeau à SAUMONT la POTERIE, où elle le remet au 68éme Bataillon.
Repos.
Par Ordre d’opérations du…… (n° 1.404 du 7 octobre 1916 – Source JMO 66éme D.I)
Le G.A.N met la 66éme Division à la disposition de la 6éme Armée à la date du 10.
La VI Armée affecte la 66éme D.I comme 3éme D.I au 32éme C.A.
La D.I doit être enlevée en T.M le 10.
Les mouvements des Trains doit commencer le 9.
Préparatifs de départ.
Les TC et TR sous les Ordres de l’Officier de détails font mouvement à 10h et vont cantonner à SOMMEREUX (Est de GRANDVILLIERS).
Par Décret du
Président de la République en date du 19 septembre 1916, sont nommés à Titre
Définitif au grade de Médecin Aide Major de 2éme Classe de Réserve :
Monsieur MORIZE Paul
Elie, Médecin Aide Major de 2éme Classe au 41éme Bataillon de Chasseurs.
Par Décision du
Général Commandant en Chef en date du 21 septembre 1916, est promu au grade de
Lieutenant à Titre Temporaire, dans les conditions du Décret du 2 janvier
1916 :
Monsieur le
Sous-Lieutenant HOURSEAU
Est promu au grade de
Sous-Lieutenant à Titre Temporaire, dans les conditions du Décret du 2 janvier
1916 :
L’Adjudant GAUDEL, au
41éme Bataillon de Chasseurs à Pied.
Le Bataillon ne doit être enlevé par TM que dans la journée du 11.
Préparatifs de départ et revues.
A 8h, le Bataillon embarque en camion sur la Grand’ route GOURNAY – FORGES à hauteur du FOSSE.
Départ : 8h30
Par FORGES – GAILLEFONTAINE – CRIQUIERS – POIX – AMIENS – VILLERS BRETONNEUX – CORBIE, le convoi gagne la cote 105 où le Bataillon débarque à 16h30.
Il se rend au Camp 13 où il cantonne avec le 5éme Bataillon.
Dans la matinée, exercices de détails et évolutions de Cie.
Dans l’après-midi, revue d’armes et d’effets.
A 16h, le Bataillon reçoit un ordre de préparation de départ pour le lendemain matin.
PROMOTION.
Par Décret du
Président de la République en date du 4 octobre 1916, est promu au grade de
Capitaine :
Monsieur JACOB,
Lieutenant au 41éme Bataillon de Chasseurs en remplacement de Monsieur de S……
Monsieur JACOB promu
est maintenu au Corps.
Vendredi 13 octobre
1916
Le Bataillon quitte le
Camp n° 13 à 5h30.Pat l’itinéraire Cote 105 – BRAY sur SOMME – MARICOURT – HARDECOURT il se rend dans le vallon Ouest de MAUREPAS où il doit s’installer en bivouac à 800m environ au Nord de la station.
Les Compagnies arrivent à 11 heures. Les Chasseurs creusent des abris individuels sur les flancs Est du ravin.
La 7éme Brigade est en réserve du 32éme C.A.
Le TC du Bataillon est sur la crête à l’Est de HARDECOURT.
Le TR stationne à la ferme de Bronfay.
Le Bataillon stationne au bivouac.
Instruction – Continuation d’abris.
Le Bataillon stationne au bivouac.
Dans l’après-midi, la 81éme Brigade attaque SAILLY et enlève le château.
Le Bataillon stationne au bivouac.
A 18h, un Ordre du C.A met le 41éme Bataillon à la disposition de la 42éme D.I et un Ordre de la 42éme D.I dirige le Bataillon sur la tranchée des Portes de Fer où il doit se tenir en réserve.
En exécution de ces Ordres, le Bataillon quitte le bivouac du ravin de MAUREPAS à 21 heures.
Par MAUREPAS et FIGICOURT, il gagne ses emplacements où il arrive à minuit par la pluie battante.
La 1ere Cie (Lieutenant WEILL) a été laissée au bivouac de MAUREPAS.
Dès son arrivée aux Portes de Fer, le Bataillon est mis à la disposition de la 81éme Brigade (Colonel BAILLE) et du secteur de SAILLY (Colonel SEMAIRE du 152éme RI).
Il reçoit l’Ordre de se porter sur les deuxièmes lignes du secteur. Pour s’y rendre le Bataillon traverse une zone violemment battue par les barrages d’artillerie lourde ennemie. Il y perd un certain nombre de blessés et de tués.
Vers 1h30, les Compagnies sont réparties de la manière suivante :
PC : Tranchée de Teplitz (point Ouest)
2éme Cie : 1 peloton - Tranchée de Teplitz (point
Ouest)
1 peloton - Tranchée de
Teplitz (point Est)
3éme Cie : Carrière 823
Cie Mitrailleuses :Tranchée de
Teplitz
La tranchée de Teplitz
n’existe plus que de nom. Elle est entièrement boulversée et très rare sont les
endroits où l’on voit encore quelques courts éléments non détruits. Aucun abri
à l’épreuve. Quelqu’uns en planche couverts d’une rangée de sacs de terre.
Les Chasseurs
s’installent dans les trous d’obus et cherchent surtout à s’abriter contre la
pluie.Au jour, un épais brouillard couvre la région. Calme à peu près complet jusque vers 10h.
A cette heure, la brume étant dissipée, l’artillerie allemande commence un violent bombardement de la position occupée par le Bataillon. Tir ininterrompu de destruction systématiquement sur toute la tranchée de Teplitz et la carrière 823 avec du 77, du 105 et du 150.
La pluie transforme les trous d’obus et les éléments de tranchée où sont blottis les Chasseurs en véritables bourbiers.
Au matin, la 3éme Cie à la carrière 823 est mise à disposition du Commandant TOUSSAINT du 152éme RI. Dans le courant de la journée, un peloton de cette Compagnie sera poussé à SAILLY – Château en réserve du 152éme.
Au même moment une Cie du 5éme Bataillon arrive à la tranchée de Teplitz et passe sous les Ordres du Commandant du 41éme Bataillon ainsi que quelques éléments du 152éme et du 154éme (environ une section de 35 hommes) placés dans les anciennes tranchées de départ de l’attaque du 15 octobre.
Le Chef de Bataillon,
en conséquence des instructions reçues (tenir les positions et se tenir prêt à
repousser toute contre-attaque ennemie qui reprenant pid dans SAILLY tenterait
de déboucher du Château vers le Sud) forme deux groupement :
L’un à droite dans la partie Ouest de :
La tranchée de Teplitz et de la partie Sud de la tranchée de départ du 15 sous ses Ordres directs et comprenant la 2éme Cie du 41éme Bataillon et la Cie de Mitrailleuses.
L’autre à
gauche :
Sous les Ordres du
Capitaine BOYER, constitué par la Cie du 5éme Bataillon dans Teplitz et les
éléments du 152éme 154éme aux tranchées de départ.
En cas d’une attaque
ennemie débouchant sur l’un de ces groupes, l’autre doit contre-attaquer de flanc.
Vers 15h, le Chef de
Bataillon envoie à la 1ere Cie restée en veille au bivouac de MAUREPAS, l’Ordre
de rejoindre le Bataillon.
La journée se passe
sans action d’infanterie, mais sous un bombardement d’une extrême violence sans
accalmie et sans ralentissement. Le terrain est labouré mètre par mètre, les
pertes sont lourdes.Vers 21h30, le Chef de Bataillon est appelé au poste de Commandement du Colonel SEMAIRE Commandant du Secteur pour y recevoir des Ordres.
En s’y rendant, sous le tir de plus en plus violent de l’ennemi, le Commandant LEDUC est blessé mortellement par un éclat d’obus et transporté à COMBLES aussi vite que possible.
Pertes :
Monsieur le Commandant
LEDUC mortellement blessé par éclat d’obus.
Caporal FEYDEL René 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl GUIMAULT Alix 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl GAGNEPAIN Charles 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl LIGIER Armand 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl BOUTECULET Pierre 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Caporal GUERNIER Joseph 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl GIMARD François 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl PROVINS Louis 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl GODINOT René 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl BOLENTIN Célestin 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl LEBARD Gaston 3éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl HOLTZMAM Antoine 3éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl POINSOT Gaston 3éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl BEAUVOIS Dieudonné 3éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl AMIOT Lucien 3éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl GUIDAT Adolphe Cie Mitrailleuse – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl DANGEON Ernest Cie Mitrailleuse – Tué à l’ennemi
Adjudant BRUN Marcel S.H.R – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl MOESMER Etienne S.H.R – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl SIMONET Georges S.H.R – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl RIBON Maurice S.H.R – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl FORTIER DURAND Paul S.H.R – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl GUET Léon
3éme Cie – Disparu aux combats
Chasseur 1Cl RIBLE
Pierre S.H.R – Disparu aux combats
Caporal fourrier MOULINS
Alfred 2éme Cie – Blessé
Caporal CUTTARD Octave
2éme Cie – BlesséChasseur 2Cl BILLARD Ernest 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl BERLOT Charles 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl LECOMTE Louis 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl DUVAUCHELLE Oscar 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl BERNARD Auguste 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl VALLER Henri 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl BERTRAND Camille 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl BURNER Georges 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl MARTIN Pierre 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl KRUMEICH Camille 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl SALMON Joseph 2éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl FELIX Henri 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl CHANTEREAU Pierre 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl PERRICHON Emile 2éme Cie – Blessé
Caporal CHARVOT Arsène 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl FRANCO Albert 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl MOUVIAN Raymond 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl MATHIEU Henri 2éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl CARROUE Aristide 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl HELEINE Charles 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl HOLWECK François 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl KNAPP Michel 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl BUATIER Claude 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl COUILLARD Pierre 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl BOURDON Abel 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl ROUX Maurice 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl BOULENGER René 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl TISSIER François 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl LELIEVRE Lucien 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl BAUDOUIN Henri 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl LEGUAY Jean 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl ARNOUX Pierre 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl CRENEAU Constantin 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl PILLOT Gustave 3éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl LECORCHE Camille 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl CHUTRY Clément 3éme Cie – Blessé
Caporal MAYER Germain 3éme Cie – Blessé
Caporal HERIOT Henri 3éme Cie – Blessé
Sergent SEGELEN Paul 3éme Cie – Blessé
Sergent SAMEDY Maurice 3éme Cie – Blessé
Caporal fourrier CELLIER Emile 3éme Cie – Blessé
Caporal MARTEAU Zéphirin 3éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl SELLIER Albert 3éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl FOURNETTE Emile 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl RIBAUT Maurice 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl PAJOT Léon 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl LASNE Valentin 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl CHENE Louis 3éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl BAILLY Louis 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl PILLOT Georges 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl ARRIVEAU Alfred 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl DUC Laurent 3éme Cie – Blessé
Caporal VERLYCK René Cie Mitrailleuses – Blessé
Chasseur 2Cl VERDY Albert Cie Mitrailleuses – Blessé
Chasseur 2Cl BOURY Joseph Cie Mitrailleuses – Blessé
Chasseur 2Cl GROSJEAN Henri Cie Mitrailleuses – Blessé
Sergent BARBAZA François S.H.R – Blessé
Caporal BAILLY Georges S.H.R - Blessé
Chasseur 2Cl MATHEVON Charles S.H.R – Blessé
Chasseur 2Cl LEFEVRE Pierre S.H.R – Blessé
Chasseur 2Cl CHAIZE Gustave S.H.R – Blessé
Chasseur 2Cl BEAUPIN Julien S.H.R – Blessé
Chasseur 2Cl CHERTIER Sylvain S.H.R – Blessé
Chasseur 2Cl SOUDEIX Maurice S.H.R – Blessé
Chasseur 2Cl MARCHAND René S.H.R – Blessé
Caporal LARCHERON Alfred S.H.R – Blessé
Chasseur 2Cl VERNIER Maurice S.H.R – Blessé
Mercredi 18 octobre
1916.
Prévenu vers 2h par le
Chasseur PLANSON qui accompagnait le Chef de Corps de la blessure de ce
dernier, le Capitaine BOYER prend à cette même heure le Commandement du
Bataillon et se rend au PC du secteur pour y prendre les instructions.
En exécution d’ordres
généraux des 9éme et 32éme C.A, une opération doit avoir lieu le 18 octobre.
Les éléments de droite
du 9éme C.A doivent se porter en avant en direction N.E de façon à se
rapprocher de la tranchée Bukovine à distance d’assaut. L’opération doit être
appuyée à droite par un Bataillon du 32éme C.A sur SAILLY et la tranchée du
Batak.
L’Ordre de la 42éme
Division désigne le 41éme Bataillon de Chasseurs pour exécuter l’opération.
Troupes mises à la
disposition de l’attaque :
2 Compagnie du 41éme
Bataillon de Chasseurs
La Compagnie de
Mitrailleuses du 41éme Bataillon
Un peloton du 67éme
Bataillon de Chasseurs
Formation :
Compagnies accolées,
débouchant en 2 vagues des tranchées de 1ere ligne tenus dans SAILLY par le
67éme Bataillon et au Nord du Château par le 152éme.
Un peloton de
Mitrailleuses avec chacune des compagnies.
Le peloton du 67éme
Bataillon en réserve au Château de SAILLY.
Objectif :
A droite :
1er
objectif : grande rue de SAILLY sur une centaine de mètre de distance
2éme objectif :
lisières Nord du village
A gauche :
1er
objectif : Atteindre la partie Sud de la tranchée du Batak
2éme objectif :
gagner à la grenade l’extrémité Nord de cette tranchée
Les troupes d’assaut
doivent être en place au petit jour dans les tranchées de départ.
La 1ere Compagnie
arrivée vers minuit à la tranchée des Portes de Fer est dirigée immédiatement
sur Tepiltz et la carrière 823.
Le Capitaine
Commandant désigne pour exécuter l’attaque la 1ere Compagnie à gauche, la 2éme
Compagnie à droite. Ordre est donné à cette dernière compagnie de gagner la
carrière, les mouvements n’étant possibles que par ce point d’ailleurs, en
butte au feu violent de l’artillerie allemande.
A ce moment (5h) le
Commandant du Bataillon est avisé que le Commandant THIERY du 152éme craignant
une attaque ennemie (qui ne se produira pas) sur SAILLY, a pris sur lui
d’appeler dans le Château un peloton de la 2éme Cie.
En conséquence, le
Capitaine Commandant demande immédiatement au Colonel du Secteur et obtient de
lui que la 3éme Cie en entier (1 peloton aux carrières – 1 peloton à SAILLY)
soit remise à sa disposition.Le peloton disponible de la 2éme Cie viendra à la carrière 823 à la disposition du 152éme.
Tous ces mouvements s’exécutent heureusement et sans pertes sérieuses, le feu de l’artillerie ennemie ayant cessé au jour.
A 9h30, toutes les reconnaissances et toutes les dispositions sont prises.
Le dispositif
d’attaque est le suivant :
A droite : 3éme
Cie tranchée de 1ere ligne de SAILLY
A gauche : 1ere
Cie tranchée de 1ere ligne Nord du Château
En réserve au
Château : 1 peloton du 67éme Bataillon de Chasseurs
Pour mémoire : 1
peloton de la 2éme Cie à la carrière 823 (Commandant TOUSSAINT) et 1 peloton à
la partie Sud de SAILLY (Commandant THIERY).
A partir de 10h,
l’artillerie lourde française écrase de son tir la partie Nord de SAILLY. Par
contre la préparation d’artillerie sur Batak est peu fourni et peu précise. Le
Capitaine Commandant signale en plusieurs comptes rendus que des mitrailleuses
tirent par intermittence de cette position et par moment balaient les lisières
Ouest de SAILLY ainsi que nos tranchées de départ au Nord du Château. A notre
tir de préparation, l’ennemi riposte par rafales courtes et violentes sur
SAILLY et en avant de BATAK.
A 11h45, l’assaut se
déclenche et les vagues sortent de leurs tranchées avec beaucoup de crânerie et
d’élan.
Compagnie de droite : (3éme Cie)
A travers les ruines
des maisons et dans les vergers dont le sol est boulversé par les trous d’obus,
les vagues gagnent sans difficultés le 1er objectif et poussent sans
s’y arrêter vers les lisières Nord du village.
Elles se heurtent à ce
moment à des fractions ennemies qui résistent dans les décombres. Violemment
attaqués, ces groupes ennemis se replient vivement, non sans laisser un certain
nombre de tués, de blessés sur le terrain et de prisonniers entre nos mains.A midi 15, les sections de la 3éme Cie atteignent les vergers Nord de SAILLY ayant nettoyé tout ce qui se trouvait dans le village. A ce moment, une mitrailleuse ennemie se révèle brusquement en plein champs à une quarantaine de mètres de la lisière. Attaquée immédiatement à la grenade et à plusieurs reprises par une équipe de Chasseurs choisis, qui se glissent audacieusement jusqu’au fortin où elle est installée. La section de Mitrailleuse ennemi est brillamment enlevée à la baïonnette, et les servants sont faits prisonniers. Toute résistance de l’ennemi est brisée sur ce point et la 3éme Cie commence immédiatement l’organisation de la position conquise en prenant ses dispositions pour parer à toute contre-attaque.
Un peloton de Mitrailleuses à 3 pièces qui a suivi la 2éme vague s’installe au saillant Nord du village, battant la route de BAPAUME et flaquant les lisières Est du village.
Compagnie de gauche :
A 11h45, la première
vague de la 1ere Cie quitte ses tranchées de départ, ayant pour direction la
partie Sud de la tranchée de Batak.
Un élément couvre à
droite le mouvement de la Cie ayant pour mission de chercher et d’établir la
liaison avec les fractions de gauche de la 3éme Cie.Ayant à peine parcourue cent mètres la Compagnie est en butte à un tir violent de Mitrailleuses, partant de l’extrémité Sud de BataK.
La gauche de la vague d’assaut perd du monde et sur Ordre se terre dans les trous d’obus. La droite saute dans l’ancien emplacement de batterie (1095).
Ayant reçu vers 12h15, ce renseignement et celui que des petits éléments sont parvenus à proximité immédiate de la tranchée ennemie, vers son centre en utilisant un léger défilement échappant aux vues des allemands ; le Capitaine Commandant donne au Capitaine JACOB qui commande l’attaque, l’Ordre de glisser sur sa droite pour aborder Batak en son centre en masquant le mouvement par une fraction en surveillance sur la partie Sud de la position.
Le mouvement reprend
aussitôt et vers 13h, les éléments de tête de la 1ere Cie dans un bel élan
sautent dans la tranchée Batak, malgré une vive résistance de l’ennemi. De
plus, au même moment une fraction de la 3éme Compagnie, commandée par
l’Adjudant TAIX qui couvrait la gauche de sa Compagnie, abordait à la
baïonnette la partie Nord de la tranchée et y prenait pied de vive force,
faisant une vingtaine de prisonniers.
La lutte commune,
ardente, à la grenade par les éléments ayant pris pied au Nord et au centre
marchant à la rencontre de l’un de l’autre, et nettoyant les sapes où se sont
réfugiés de nombreux allemands.A gauche, la tranchée Batak soutenue par le blockhaus de mitrailleuses situé en arrière de sa droite tire toujours. Le tir des pièces balaie les tranchées de départ et le terrain où est arrêtée la fraction de gauche de la 1ere Cie.
A 14h, le peloton de la 2éme Cie pris le matin par le Commandant THIERY est mis à la disposition du Capitaine BOYER.
Ordre lui est donné de
prendre position dans les tranchées de départ au Nord du Château et d’attaquer
à 14h30, la partie Sud de Batak en passant à la droite de la fraction de la
1ere Compagnie en face des mitrailleuses.
Brillamment enlevé par
son chef le Sous-Lieutenant DUCROS, le peloton franchit sans arrêt et sous les
balles la distance qui le sépare de l’ennemi et aborde à la baïonnette la
position de l’ennemi.De nombreux allemands réfugiés dans cette partie de la position et qui ont été refoulés par la lutte à la grenade venant du centre, sautent le parapet au-devant du peloton de la 2éme Cie et se rendent. Ils sont aussitôt dirigés sur la ligne de départ et remis au 152éme qui en assure l’évacuation.
Néanmoins, un noyau de résistance lutte encore. Attaqué à la grenade de flanc et de front, il ne tarde pas à tomber vers 15h.
Pendant que la partie Sud de Batak est réduite par une lutte pied à pied, les éléments de la 1ere Cie qui ont pris pied au centre, se sont reformés et se porte en avant pour prendre à revers le blockhaus de mitrailleuses. Par un mouvement hardi exécuté en liaison avec le peloton de la 2éme Cie, le blockhaus se trouve débordé et dépassé, notre ligne se reforme derrière lui et pousse jusqu’à la crête du plateau.
A 16h, tous les objectifs sont atteints et nettoyés, les patrouilles en liaison avec les unités du 9éme C.A. L’attaque de ces unités n’a pas réussi.
Une section de
mitrailleuses prend position en arrière de Batak, pour interdire le débouché et
flanque la nouvelle ligne, croisant ses feux avec les mitrailleuses du saillant
Nord du village.
A la nuit, une patrouille
du 154éme venant des tranchées de départ, recueille la garnison du fortin de
mitrailleuse qui se rend et assure l’évacuation des pièces.Protégée par des patrouilles de sécurité, la 1ere Cie travaille à l’organisation de la nouvelle ligne er reforme la tranchée Batak.
A 17h, le peloton de la 2éme Cie resté à la carrière 823 est remis à la disposition du Bataillon.
Les unités du 9éme C.A
n’ayant pas progressé, il existe un trou entre l’extrémité Sud de Batak et les
tranchées de départ tenues par le 152éme. Le Capitaine Commandant pousse dans
ce trou le peloton de la 2éme Cie avec mission de réunir par une tranchée
commune Batak et la position de départ.
Au Nord, la liaison
étant assez faible entre le Nord de Batak et les vergers de SAILLY, une section
du 67éme Bataillon est mise à la disposition de la 3éme Cie au saillant.Dans la première partie de la nuit, de nombreuses patrouilles ennemies viennent reconnaitre le nouveau front. Accueillies par le feu des patrouilles et vivement poursuivies, elles rentrent dans leurs lignes en laissant plusieurs hommes sur le terrain.
L’attaque du Bataillon
déclenché à 11h45 avait à 15h30 atteint tous les objectifs, malgré une vive
résistance de l’ennemi à la tranchée du Batak, occupée par une Compagnie
entière appuyée par une section de mitrailleuses.
Près de 200
prisonniers et 4 mitrailleuses restaient dans les mains des Chasseurs.
Lieutenant WEIL Ernest
1ere Cie – Tué à l’ennemi
Sous-Lieutenant
JOBIN 1ere Cie – Tué à l’ennemiSergent RONFLE Edmond 1ere Cie – Tué à l’ennemi
Sergent DEBAUVE Eugène 1ere Cie – Tué à l’ennemi
Caporal FARFOUNOUX Louis 1ere Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl ROBINEAU Lucien 1ere Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl LHONNEUR Jules 1ere Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl BLOUZAT Auguste 1ere Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl BENARD Elie 1ere Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl RANDOULET Xavier 1ere Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl CAILLE Henri 1er Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl MOREAU Moïse 1er Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl LONGUEPEE Henri 1er Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl PAYARD Honoré 1er Cie – Tué à l’ennemi
Sergent fourrier CHAILLEY Lucien 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl KEUFFER Lucien 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl BIZET Constant 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl DUTHEM Honoré 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl ANDRES Lucien 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl BIGEARD François 3éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl LANGRY Jules 3éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl GIBAULT Justin Cie Mitrailleuses – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl GROUGROU Emile S.H.R – Tué à l’ennemi
Sergent fourrier
GODARD René Cie Mitrailleuses – Disparu aux combats
Chasseur 1Cl SCHMITT
Henri Cie Mitrailleuses – Disparu aux combats
Sergent GUILLAUNE
Julien 1ere Cie – Blessé
Sergent BOBY Fernand
1ere Cie – Blessé Caporal BELOT Henri 1ere Cie – Blessé
Caporal DENIS Etienne 1ere Cie - Blessé
Chasseur 2Cl ROYERE Louis 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl DURAND Jean 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl DELAVAQUERIE Joseph 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl ROULIER Hippolyte 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl DUPLATRE Marie 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl BOURDERIOUX Georges 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl MAIGRET Moïse 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl MORNAY Célestin 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl COMBERORY Joseph 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl MOY Georges 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl TROUILLIER Félicien 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl HERAULT Pierre 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl CHENAULT Auguste 1ere Cie – Blessé
Chasseur 1Cl DUCROUX Lucien 1ere Cie – Blessé
Chasseur 1Cl THEME Alexandre 1ere Cie – Blessé
Chasseur 1Cl VEZIEN Amédée 1ere Cie – Blessé
Chasseur 1Cl BLONDEAU Louis 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl REVERDY Victor 1ere Cie – Blessé
Chasseur 1Cl MONNOT Louis 1ere Cie – Blessé
Chasseur 1Cl GAUDRY Edmond 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl BLANC Armand 1ere Cie – Blessé
Chasseur 1Cl BOLENTIN Pierre 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl PADOVANI Félix 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl HERMANT Albert 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl REGNIER Octave 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl ROLLAND Ernest 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl HOPCHTEIDRE Maurice 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl CHIABAUT Octave 2éme Cie – Blessé
Caporal LANGRY Louis 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl VOLLAND Henri 2éme Cie – Blessé
Caporal CARROUE Auguste 2éme Cie – Blessé
Clairon FIALEX Marcel 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl BEAUJEAN Marcel 2éme Cie – Blessé
Sergent ALLOT Henri 2éme Cie – Blessé
Sergent LAURY Julien 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl VIEUX Claude 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl CHAMARANDE Jules 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl CRIMET Hippolyte 2éme Cie – Blessé
Sergent COTTIAS Paul 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl LABBE Paul 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl LAFILLE Lucien 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl CARRE Lucien 2éme Cie – Blessé
Caporal RENAUDIN Emile 2éme Cie – Blessé
Caporal DELY Maurice 2éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl CHOLLET Louis 2éme Cie – Blessé
Caporal DOLMAIRE Emile 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl JAUPITRE Jules 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl VOLLAND Henri 2éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl DUHOUX Albert Cie Mitrailleuses– Blessé
Chasseur 1Cl ZABE Paulin Cie Mitrailleuses– Blessé
Chasseur 2Cl AUBERT Camille Cie Mitrailleuses– Blessé
Chasseur 1Cl SIMONOT Jules Cie Mitrailleuses– Blessé
Chasseur 2Cl MANGIN Ernest Cie Mitrailleuses– Blessé
Chasseur 2Cl PERILLAT François Cie Mitrailleuses– Blessé
Chasseur 2Cl DAIRE Alain Cie Mitrailleuses– Blessé
Chasseur 2Cl JACQUEMET Julien Cie Mitrailleuses– Blessé
Chasseur 2Cl SADON Louis 1ere Cie– Blessé
Jeudi 19 octobre 1916.
Le mauvais temps
entrave les travaux d’organisation qui sont néanmoins poussés aussi vite que
possible. Les Chasseurs ont travaillé toute la nuit, sous la pluie et dans la
boue.
Par suite de l’échec
des éléments du 9éme C.A, la position du Bataillon se trouve très en flèche et
forme un saillant accentué, présentant vers le Nord un angle très aigu.
Le Bataillon reçoit
l’Ordre d’assurer coute que coute la garde des positions conquises.
Par suite du mauvais
temps, la journée est assez calme, l’ennemi ne tire que par rafales courtes aux
lisières Est de SAILLY.
A la nuit,
l’occupation de la position est modifiée de façon à regrouper les Compagnies.
Deux groupements :
Saillant Nord : Capitaine GAZON
3éme Cie – 1
section du 67éme Bataillon
1 section de
Mitrailleuses
Tranchée Batak : Capitaine JACOB
1ere Cie au
Nord
2éme Cie au
Sud
1 section de
Mitrailleuses
Réserve : 1 section du 67éme Bataillon
1 section de
Mitrailleuses
Le Bataillon se trouve
entièrement déployé, par suite du front très étendu et surtout à cause de la
réduction des effectifs résultant des pertes du 17 et 18.
Pertes :
Caporal MASSONAT
Edmond 1ere Cie – Tué à l’ennemiCaporal PIFFAULT Joseph Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl FAUCHER Benjamin 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl AUDUC François 3éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl BERGERAT
Léon 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl PILIER
Léon 3éme Cie – BlesséChasseur 2Cl PETITNICOLAS Marie 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl GRINAND Etienne 3éme Cie – Blessé
Vendredi 20 octobre
1916.
Pendant la nuit, lutte
de patrouilles sur toute la ligne. A plusieurs reprises, l’ennemi déclenche des
tirs de barrage.Les travaux d’organisation se poursuivent activement avec le concours d’un peloton de Génie mis à la disposition du Capitaine Commandant le saillant Nord.
Dans l’après-midi,
notre artillerie bombarde les tranchées que l’ennemi tient encore à l’Ouest de
Batak, ce qui constituent les objectifs d’attaque des éléments de droite du
9éme C.A. Les éléments (1 Bataillon du 77éme RI) doivent vers 17h, recommencer
leur attaque du 18.
En riposte à notre
préparation d’artillerie, l’ennemi fait une contre-préparation assez violente
sur Batak et SAILLY. L’attaque du 77éme ne réussit pas.
La situation du
Bataillon ne se trouve donc pas modifiée. Elle reste aussi délicate qu’au
premier jour, objectif tout indiqué de contre-attaque.
En vue de pouvoir
parer à cette éventualité, le Capitaine Commandant constitue une réserve dans
SAILLY avec une section de la 2éme Cie et une section de la 3éme Cie. Le
peloton est mis sous les Ordres du Sous-Lieutenant DUCROS.
La section de réserve
du 67éme Bataillon a relevé une de ces sections à la partie Nord de Batak.
A la tombée de la
nuit, et vers 22h, l’ennemi déclenche de violents tirs de barrage aux lisières
de SAILLY et dans le ravin Ouest du village. Le tir se prolongeant et
augmentant d’intensité, le Bataillon est alerté.
Vers minuit, le calme
se rétablit peu à peu. L’ennemi pousse ses patrouilles au contact de nos
tranchées. Il en résulte des luttes assez vives à la grenade.
Pertes :
Chasseur 2Cl PASDELOUP
Henri 2éme Cie – Disparu aux combats
Chasseur 2Cl CLOISEAU
Célestin 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl PAILLARD
François 1ere Cie – BlesséChasseur 2Cl JOSSIONESSE Raymond 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl CHERTIER Ernest 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl BIDEUX Léon 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl POINSOT Elisée 3éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl GAUDILLIERE Louis 3éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl FOUGEROUX Emile 3éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl DOURNEAU Honoré 3éme Cie – Blessé
Samedi 21 octobre 1916.
La matinée est assez
calme. A 10h, l’artillerie lourde allemande bombarde violemment les lisières
Est et Nord de SAILLY, ainsi que la grande rue. Le tir prend de suite une
grande intensité et à tous les caractères d’un tir de destruction méthodique
des organisations de la défense.
A 11h30, le feu cesse.
Notre artillerie de campagne riposte sur les tranchées de Platz.
A midi trente,
l’artillerie ennemie reprend son tir, réglé par de nombreux avions qui
survolent la localité. Le bombardement dure sans accalmie toute la journée et
semble être à n’en pas douter une préparation d’attaque. Toutes les liaisons
téléphoniques sont coupées et les communications par coureurs rendus précaire
par les violents barrages exécutés par l’artillerie de campagne (77 – 105) allemande.
A 17h, après un
renouvellement de violence de la préparation, l’attaque de l’ennemi se
déclenche. En ce qui concerne le secteur tenu par le Bataillon. L’ennemi
attaque le saillant Nord du village, suivant l’axe de la grande route de
BAPAUME.
Les mouvements
préparatoires de l’attaque ont malgré la fumée des explosions été éventés par
nos patrouilles. Le déploiement ennemi s’est effectué un peu au Sud de la
tranchée BUKOVINE, en angle mort par rapport à nos positions.
L’ennemi débouche en
plusieurs vagues, à l’Est et à l’Ouest de la route de BAPAUME et pousse droit
vers le Sud avec la ferme volonté de reprendre pied dans SAILLY.
L’apparition de la
première vague à 200m des lisières du village déclenche le tir des
mitrailleuses et des fusils mitrailleurs qui assurent la défense du saillant.
Après un moment d’hésitation et de flottement, la 1ere vague rejointe par une
deuxième continue son mouvement en avant sous le feu qui la disperse, laissant
de nombreux blessés sur le terrain.
Prise à ce moment sous
le feu d’écharpe de mitrailleuses de la tranchée du Batak, la droite de la
ligne allemande se couche et ne bouge plus. La gauche gagne encore quelques
mètres puis se terre également.
Devant la violence de
l’attaque, le Capitaine Commandant le Bataillon à dès le début de l’action mis
à la disposition du Capitaine Commandant le saillant, la section TAIX, qui
faisait partie du peloton de réserve au centre de SAILLY.Après un moment d’arrêt dans la marche de l’ennemi, une autre vague ayant surgi, toute la ligne reprend sa course vers l’objectif de SAILLY. Arriver à moins de 100m des vergers du village, sous le feu des fusils et des mitrailleuses de la défense, et sous un barrage extrêmement précis de 75, la ligne allemande est clouée au sol, sans pouvoir ni avancer ni reculer. Quelques groupes essaient de progresser vers nos positions, mais sont fauchés immédiatement.
A la demande du
Capitaine Commandant le saillant, la section DUCROT est mise à sa disposition.
Elle constitue à proximité immédiate du saillant, un élément disponible destiné
à une contre-attaque immédiate contre des éléments qui à la faveur de la nuit
qui tombe, parviendraient à se glisser jusqu’à notre ligne.
Cette éventualité ne
se produisit pas, et à 17 heures, la nuit venue, la ligne allemande fait
demi-tour sous notre feu et rejoint ses tranchées de départ.
Le groupement de
gauche (tranchée Batak) a eu à subir un feu extrêmement violent d’artillerie de
tous calibres, sans action d’infanterie. Les mitrailleuses de ce groupement
sont intervenues efficacement pour prendre en écharpe l’attaque allemande sur
SAILLY.
Cette attaque a été
menée par 3 Compagnies environ et a été repoussée à fond, avec la volonté bien
nette de pénétrer dans la partie Nord de SAILLY.Malgré la violence du bombardement de préparation, les vagues d’assaut n’ont pu aborder nos positions.
Dès l’échec de sa tentative, l’ennemi ouvre un feu très vif sur tout SAILLY et la région de Batak. Notre artillerie riposte énergiquement. Le tir d’artillerie continue par intermittence sur une grande partie de la nuit.
Pertes :
Chasseur 2Cl CHASSANG
François 2éme Cie – Tué à l’ennemiChasseur 2Cl DUCHENE Pierre 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl BERNARD Albert 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Caporal DAL DEGAN Pierre 3éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl RIFFET Albert 3éme Cie – Tué à l’ennemi
Sergent GARNIER Joseph Cie Mitrailleuses – Tué à l’ennemi
Caporal THIEBLEMONT Lucien CIE Mitrailleuses – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl BAILLY Louis Cie Mitrailleuses – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl CORLE Jean Cie Mitrailleuses – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl GOUTHIERE
Louis 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl BEAUDRY
Michel 1ere Cie – BlesséChasseur 2Cl BOUCHER Fernand 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl BOURDERIOUX Moïse 1ere Cie – Blessé
Chasseur 1Cl BELLIER Théodore 1ere Cie – Blessé
Sergent HERBIN Maurice 1ere Cie – Blessé
Caporal WERSCHINE Joseph 2éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl JULIEN Louis 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl LEFEBVRE Louis 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl CHERTIER Ernest 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl ROBERT Georges 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl FRANCOIS Ernest 2éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl BORDINAT Alfred 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl VIOLANT Paul 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl BOURDILLAT Emile 2éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl BONTEMPS Louis 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl LEMERLE Henri 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl CHALUMEAU François 3éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl BONAL Louis Cie Mitrailleuses– Blessé
Chasseur 1Cl GERARD Joseph Cie Mitrailleuses– Blessé
Chasseur 2Cl PICHOT Cléomène Cie Mitrailleuses– Blessé
Caporal GAYDON Alfred Cie Mitrailleuses– Blessé
Chasseur 2Cl PREVOTAT Léonard Cie Mitrailleuses– Blessé
Chasseur 1Cl GRANDJEAN Henri Cie Mitrailleuses– Blessé
Chasseur 1Cl MULLER Maurice Cie Mitrailleuses– Blessé
Dimanche 22 octobre
1916.
Au petit jour,
l’ennemi déclenche sur les lisières Nord et Est de SAILLY de violents tirs de
barrage.Matinée assez calme jusqu’à 10 heures. A partir de ce moment, l’artillerie ennemie trire par rafales courtes sur SAILLY en réponse à l’action assez vive de notre artillerie sur les tranchées allemandes.
Dans la matinée, la section du 67éme Bataillon qui occupait la partie Nord de Batak est remise à la disposition de son Bataillon.
Dans l’après-midi, le 9éme C.A doit reprendre l’opération qui n’a pas réussi le 18 et le 20.
A 17 heures, un Bataillon du 114éme Régiment d’Infanterie doit attaquer les éléments de tranchées encore tenus par l’ennemi à l’Ouest de Batak.
D’après l’Ordre
d’Opérations, le mouvement sera appuyé à droite par une fraction du 41éme
Bataillon de Chasseurs, qui débouchant de la tranchée Batak aidera la
progression du 114éme. Puis fera face au Nord, pour relier BATAK à la droite du
Bataillon du 9éme C.A.
En exécution de cet
Ordre, cette mission est confiée au peloton de la 2éme Cie en réserve au Sud de
la tranchée de Batak.Dès 16 heures, les deux sections de la 2éme Cie se trouvent installées dans la partie Nord de Batak, prêtes à déboucher.
Après une vive préparation d’artillerie, à laquelle l’ennemi répond par des tirs de barrage. L’attaque est déclenchée à 17 heures.
Le 114éme atteint sans
difficulté son premier objectif constitué par une tranchée tracée Est-Ouest
face au Sud et à hauteur du centre de Batak. Au lieu de continuer sur le 2éme
objectif situé plus au Nord, sur une ligne fictive passant par l’extrémité Nord
de Batak, l’attaque s’arrête.
A ce moment, le
peloton de la 2émme Cie reçoit néanmoins l’Ordre de déboucher. Les Chasseurs avec
un bel élan sautent hors de la tranchée, et s’avancent vers l’Ouest, dépassant
des fractions ennemies qui avaient évacué la tranchée enlevé par le 114éme. Le
terrain devant le 114éme se trouvant dégagé, le peloton de la 2éme Cie, comme à
la manœuvre, sous le feu de l’artillerie et des mitrailleuses de la tranchée
Bukovine, exécute en ordre parfait un mouvement de face à droite pour se
redresser vers le Nord. Continuant sa marche, il occupe un fortin allemand et
quelques éléments de tranchées.Le 114éme d’Infanterie ne bougeant pas, le peloton de la 2éme Cie reçoit l’Ordre de stopper et de s’organiser sur place, appuyant sa droite à Batak et sa gauche au fortin.
La section de Mitrailleuses située en arrière du centre de Batak est immédiatement poussée dans cette tranchée, à hauteur du fortin, de façon à flanquer plus efficacement le saillant Nord du village.
L’ennemi ne réagit que par un violent tir d’artillerie sur Batak et sur SAILLY.
A la suite de cette
opération, le peloton de la 2éme Cie se trouve en échelon en avant et à droite
du Bataillon du 114éme d’Infanterie qui n’a pas dépassé son 1er objectif. Après
liaison avec cette unité, il est entendu que l’Infanterie doit au cours de la
nuit s’avancer à hauteur de la 2éme Cie et s’y organiser. Les travaux de la
nuit sont insignifiants, consistant en quelques trous de tirailleurs que les
fantassins évacuent au jour. Dans la nuit, nombreux tirs de barrage allemands
dans SAILLY.
Pertes :
Monsieur LAMBERT
Médecin Auxiliaire – Tué à l’ennemi.Chasseur 1Cl COLADON 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Sous-Lieutenant DUCROS
2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl SIMON
Eugène 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl DERLIN
Joseph 2éme Cie – BlesséChasseur 2Cl BERTHIER Emile 2éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl BOITTEUX Charles 3éme Cie – Blessé
Sergent HONORE Maurice S.H.R – Blessé
Remise de la Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur au Caporal GUENARD Georges, 3éme Compagnie du 41éme Bataillon de Chasseurs, par le Général LACAPELLE commandant la 66éme Division.
Matinée assez calme jusqu’à 10 heures. A partir de 10 heures, bombardement lent et méthodique de SAILLY, du vallon Ouest du village et de la tranchée de Batak.
A 15 heures, le bombardement de l’ennemi prend une extrême violence, semblant précéder une attaque.
Notre artillerie riposte énergiquement sur les tranchées de Platz et de Bukovine.
A la nuit, le feu ralentit puis cesse vers 17h30.
Dans la première moitié de la nuit et jusqu’à 23 heures, l’ennemi sur appels de fusées rouges déclenche à plusieurs reprises sur nos lignes et sur le village de violents tirs de barrage (77 – 105).
Pertes :
Chasseur 2Cl PAUGOY
Eugène 1ere Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl DARGET
Louis 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl TRINQUET
François 1ere Cie – BlesséChasseur 2Cl ZURRER Henri 1ere Cie – Blessé
Chasseur 1Cl FORET Claude 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl HABERT Auguste 3éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl BASSOT André 3éme Cie – Blessé
Mardi 24 octobre 1916.
Au petit jour, le
114éme Régiment d’Infanterie est venu s’aligner à peu près sur le peloton de la
2éme Cie au fortin.Il a poussé 3 sections de mitrailleuses sur cette ligne, dont une dans le fortin occupé par les Chasseurs de la 2éme Cie.
Dans l’après-midi, violents tirs de l’artillerie ennemie sur SAILLY et surtout dans le vallon qui longe la lisière Ouest du village. Par ces tirs de barrage, les communications deviennent très difficiles et extrêmement dangereuses entre la tranchée Batak et le village.
Les positions conquises le 18 octobre par la Bataillon étant consolidées et fortement tenues, le 9éme C.A ayant étayé ces positions en avançant sa droite, le secteur de SAILLY reçoit les modifications suivantes :
Le saillant Nord et Batak cessent de former ligne avancée, pour devenir première ligne du nouveau sous-secteur.
La position de SAILLY
est ainsi constituée :
1)
A droite : lisières Est de SAILLY depuis la route de
SAILLISEL jusqu’au saillant exclus 67éme Bataillon de Chasseurs.
2)
Au centre : Saillant Nord du village et tranchée
Batak 41éme Bataillon de Chasseurs.
3)
A gauche : Bois Tripot 152éme d’Infanterie.
Chacun de ces
sous-secteurs devra être organisé en profondeur et sa garnison répartie en
plusieurs lignes successives.
En conséquence de ces
nouvelles dispositions, les Ordres sont donnés pour la nouvelle répartition des
unités du Bataillon dans la sous-secteur BATAK.
A droite : Saillant Nord du village
3éme Compagnie du 41éme
Bataillon
2 sections du 67éme
Bataillon
A gauche : Partie Nord de Batak et tranchée du Fortin
2éme Cie du 41éme
Bataillon
En réserve : 1ere Compagnie
( 1 peloton à SAILLY en
2éme ligne
( 1 peloton Tranchée du
Château en 2éme ligne
Les mouvements
résultants de ce nouveau dispositif ont lieu sans difficultés dans la nuit.
A Batak des travaux
d’organisation sont activement poursuivis en liaison avec les éléments du
114éme Régiment qui progressent la nuit vers le Nord.
Pertes :
Caporal BEDU Oscar
2éme Cie – BlesséChasseur 2Cl GODON Eugène 2éme Cie – Blessé
Clairon CANUEL Fernand 2éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl HAILLOT S.H.R – Blessé
Pendant la nuit, rencontre de patrouilles sur tout le front du secteur.
Au petit jour, l’ennemi déclenche un très violent tir d’artillerie sur le village et ses lisières. Ce tir dure environ une heure et ne cesse que sur la riposte énergique de notre A.L sur les tranchées de Platz et de Bukovine.
Pendant toute la journée, notre A.L exécute une violente préparation sur le front du 9éme C.A à notre gauche. L’ennemi riposte sur SAILLY et sur la tranchée Batak qui depuis quelques jours est très vivement battue et prise à revers par l’artillerie situées au Sud de MESNIL en ARROUAISE.
Les tranchées de
SAILLY sont gravement endommagées par ces tirs qui a plusieurs reprises
atteignent une extrême intensité. La tombée de la nuit est accompagnée des
déclenchements habituels des barrages de l’ennemi.
Pertes :
Chasseur 2Cl MILLET
Gustave 1ere Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 2Cl TISON
Henri 1ere Cie – Blessé
Chasseur 2Cl THOMEREAU
Marie 1ere Cie – BlesséChasseur 1Cl GRESSIN Alphonse 1ere Cie – Blessé
Caporal CRUEL Gaston 2éme Cie - Blessé
Chasseur 2Cl PIGENET Pierre 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl PECHER Alexandre 3éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl COLIN Paul 3éme Cie – Blessé
Jeudi 26 octobre 1916.
De 6h à 8h30, l’ennemi
bombarde violemment toute la région et les chemins de communication avec
l’arrière.Dans la nuit, le Bataillon a reçu un Ordre de relève pour la nuit du 26 au 27. Il doit être remplacé à SAILLY par le 8éme Bataillon (42éme DI). Les Officiers de ce Bataillon arrivent dans la matinée pour faire la reconnaissance du secteur.
De 13h à 17h, sans interruption ni accalmie, l’ennemi exécute un bombardement extrêmement violent du village de SAILLY et de ses abords, bouleversant les décombres du village et les abris de la tranchée Batak. Le feu cesse à la nuit noire.
A 22 heures, arrivent les premiers éléments du 8éme Bataillon de Chasseurs. La relève s’effectue normalement et par un heureux hasard sans tirs de l’ennemi.
Dès leur relève, les
Compagnies quittent isolément le secteur par le Château, la carrière 823 et le
vallon de COMBLES.
Le Bataillon est
rassemblé au petit jour au bivouac du Bois de Savernak (1200m Ouest de
COMBLES).
Pertes :
Chasseur 1Cl BAILLEUX
Narcisse 1ere Cie – Tué à l’ennemiChasseur 2Cl COTTEREAU Jean 1ere Cie – Tué à l’ennemi
Caporal LAURENT René 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl MIGNERAT Jules 2éme Cie – Tué à l’ennemi
Chasseur 1Cl VERSNAYENNE Jules Cie Mitrailleuses – Tué à l’ennemi
Caporal fourrier
BOURGEOIS Henri 1ere Cie – Blessé
Chasseur 1Cl DIOLEZ
Albert 2éme Cie – BlesséChasseur 1Cl HABERT Henri 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl PIERROT Maurice 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl DELAMOUR Antonin 2éme Cie – Blessé
Chasseur 2Cl LINARD Félix 2éme Cie – Blessé
Chasseur 1Cl DEWYNTER Lucien Cie Mitrailleuses – Blessé
Chasseur 2Cl GAUDIN Désiré Cie Mitrailleuses – Blessé
Vendredi 27 octobre
1916.
Le bivouac ne comporte
aucun abri. Les hommes sont logés sous la tente abri sur les pentes du vallon.A 10 heures, le Général Commandant la 66éme Division d’Infanterie vient au bivouac du Bataillon. Il adresse à tous ses félicitations pour les opérations auxquelles le 41éme à pris part et remet 4 médailles Militaires :
Caporal GOUCHE 2éme
Cie
Chasseur DAUGY Flavien
1ere CieChasseur CHOLLET Emile 1ere Cie
Chasseur MARQUAIRE Louis 3éme Cie
Le Bataillon quitte son bivouac du Bois de Savernak pour venir s’installer dans le vallon de MAUREPAS à l’emplacement qu’il occupait avant de monter au secteur. Le 5éme Bataillon est bivouaqué dans le même vallon, près de la station de MAUREPAS.
Le 67éme à HARDECOURT
et le 15éme est encore en secteur au Sud de SAILLY.
Les Bataillons du
vallon de MAUREPAS passent en réserve de C.A.Les Chasseurs logent sous la tente marabout.
Le Bataillon est extrêmement fatigué, l’effectif des combattants ne dépasse pas 240.
Installation au bivouac. Très mauvais temps. Pluie et boue.
La Cie de Mitrailleuses bivouaque sur la crête d’HARDECOURT près du TC pour permettre le nettoyage plus facile des pièces.
Séjour au bivouac.
Séjour au bivouac.
Le Bataillon fournit ¼ de son effectif pour les travaux du camp.
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