Mercredi 1erseptembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
5h10 – 5h25 – Tir
violent des allemands sur nos positions de la Mère Henry et au RABODEAU.
5h25, notre artillerie
tire sur 521. On entend quelques explosions vers le Mère Henry.
6h45, explosions de
torpilles vers la Mère Henry.
De 7 heures à 7h15,
nos pièces répondent à nouveau dans le même secteur.
A 10 heures, un de nos
bons tireurs du Poste des Roches a tué un allemand qui passait dans un boyau
sur les pentes Sud de 521. L’allemand est tombé sur le bord du boyau. Deux de
ces camarades venus pour le relever, se sont enfuis après avoir reçu deux coups
de feu du même tireur.
Jeudi 2
septembre 1915.
Continuation des
travaux en cours.
Remise de la Croix de
Guerre au Sergent CORNU (Peloton Mitrailleuses) et au Caporal CAMPAGNE.
15 heures : des
travailleurs ennemis ont été aperçus sur l’éperon S.O de 521. Quelques coups de
feu tirés du Poste des Roches ont fait cesser le travail. L’ennemi a tiraillé
pendant toute la nuit sur la droite de nos tranchées de la FORAIN.
Vendredi 3 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
7h30, une de nos
mitrailleuses en position de surveillance à gauche de la tranchée E du Poste
des Roches a tiré à 700m sur un groupe de 3 allemands qui circulaient dans un
boyau situé à 300m au S.E du sommet de la cote 521.
Un allemand est tombé
lourdement, les autres se sont enfuis.
17h50, le tir de notre
artillerie commence sur les positions de 521.
Le 58 tire en arrière
de la Vallée des Gouttes. Les crapouillots tirent sur les tranchées allemandes
face à la 3éme Cie.
18 heures, vif
bombardement de la cote 521 par notre artillerie et nos crapouillots.
Les allemands envoient
des crapouillots fusants au-dessus de nos tranchées et ensuite des percutants
autour de la tranchée 5.
Notre artillerie tire
sur 521.
18h10 à 18h30, les
pièces de 77 de LACOMBE tirent sur nos tranchées, n’occasionnant que des dégâts
insignifiants.
Samedi 4 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
Nuit et journée
calmes.
Echange de quelques
coups de feu devant le Poste du Petit Bois.
Le mauvais temps a
causé quelques dégâts dans le secteur – quelques parapets de tranchées et
boyaux sont éboulés et les abris sont pleins d’eau.
Nombreuses fusées du
côté de la Mère Henry.
Dimanche 5 septembre 1915.
Continuation des
travaux en cours.
10 heures, quelques
coups de feu ont été tirés du Poste des Roches dans la direction du bruit fait
par des travailleurs ennemis.
17h40, l’artillerie de
tranchée du s/secteur tire sur les ouvrages ennemis de 521.
L’ennemi
riposte :
1.
Par des torpilles dont une n’éclate pas, les 3 autres
tombent en arrière de nos tranchées 11 et 12 ne causant que des dégâts
matériels.
2.
Par du 77 sur la Petite Forain et sur les tranchées de
droite, détruisant le poste d’écoute et faisant une brèche de 10 m dans le
réseau de fil de fer.
3.
Par du 77 tiré probablement des FRENOTS sur les maisons
de la FORAIN.
4.
D’autres obus venant de très loin (on n’entendait pas le
coup de départ) tombent dans le vallon de la FORAIN.
Lundi 6 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
A 8 heures, du Poste
du Colonel, nous avons tiré quelques coups de fusil sur de travailleurs ennemis
qui se trouvaient dans un boyau à l’Ouest de MENIL.
11 heures à
11h30 : notre artillerie a tiré sur notre demande et sur nos instructions
sur les 2 points suivants d’où partent fréquemment des coups de feu jour et
nuit sur notre Poste du Petit Bois.
1.
Sur les blockhaus ennemis qui se trouvent à 300m au Sud
du sommet de la cote 521. Ils ont été atteints et bouleversés en partie.
2.
Plus au Sud, sur la lisière ennemie bordant la crête qui
se trouve en face et à 100m environ de nos blockhaus n° 5 et 7. Les projectiles
sont tombés aux abords de cette lisière et en arrière de la crête ennemie. Le
tir a du produire beaucoup d’effets sur cette position qui n’avait jamais été
bombardée et où l’ennemi pouvait se croire à l’abri d’un bombardement.
Les patrouilles de
nuit ont reconnu l’emplacement d’une sentinelle ennemie placée à 250m en avant
de la tranchée du Colonel.
Mardi 7 septembre 1915.
Continuation des
travaux en cours.
17h25, notre
artillerie tire sur les tranchées au-dessus de SENONES et sur 521.
18 heures, 7 à 8
projectiles ennemis tombent dans la clairière qui sépare le Poste des Roches de
celui du Petit Bois.
20h30, comme suite à
la demande que nous avions adressée, notre artillerie lance une rafale par
surprise sur les blockhaus ennemis situé à 350m au SE de 521. En raison de
l’obscurité, il a été impossible de voir où portaient les coups ; mais les
blockhaus étaient occupés car quelques minutes avant, les allemands venaient de
lancer de ce point 2 fusées.
24 heures, même rafale
sur les mêmes blockhaus.
Mercredi 8 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
10 heures, une pièce
lourde ennemie envoie environ 80 obus sur RAON.
13 heures, 8 obus de
77 tombent sur la lisière Ouest de la CHAPELLE.
Nous répondons sur les
tranchées en avant de SENONES et la Mère Henry.
Jeudi 9 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
4h30, nos sentinelles
tirent sur des travailleurs ennemis qui plantaient des piquets sur le chemin de
terre la FORAIN – SENONES.
8h30, nos canons de 58
et nos lance-bombes tirent sur 521.
9 heures, les
allemands envoient des crapouillots autour du Poste de Commandement de la 1ere
Cie, les dégâts sont insignifiants.
3 pièces de 77 tirent
sur les maisons de la FORAIN et sur les tranchées du secteur.
15 heures, notre
artillerie tire à nouveau sur 521. L’ennemi répond sur la FORAIN avec du 150.
Un blessé léger.
Les patrouilles de
nuit ont pu reconnaitre d’une façon précise l’intervalle compris entre le Poste
des Roches et celui du Petit Bois.
Perte :
Chasseur 2Cl HOELMER
Lucien 3éme Cie - Blessé
Vendredi 10 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
8 heures à 9 heures,
notre artillerie tire vers la Petite Raon.
15h30, notre
artillerie tire sur 521.
Les allemands
ripostent et envoient des 77 et des 150 sur la FORAIN dont 1 obus tombe sur la
maison FEYS.
15h30 à 17 heures,
nous bombardons les positions ennemies de 521.
L’ennemi riposte sur
nos tranchées avec des 77 qui tirent du Ravin de Gouttes, puis du 150 dont une
pièce semble se trouver en arrière de l’ORTOMONT.
Pendant la nuit,
réparation des dégâts causés par le bombardement.
Les patrouilles de
nuit reconnaissent l’emplacement d’une tranchée ennemie située sur la croupe en
face du blockhaus B’’ (s/secteur du Palon).
Samedi 11 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
La 4éme Cie relève la
1ere dans son secteur. Pas d’incidents.
8h20 – 10h30, une
grosse pièce allemande tire dans la direction de nos pièces (Osery les
baraques). Tir de notre artillerie sur les tranchées de 521.
17h45 Dito
19h45, notre
artillerie tire en arrière des blockhaus situés à 300m au Sud de 521.
Les patrouilles de
nuit ont pu délimiter le boyau qui se trouve à gauche et en arrière du
réservoir.
Dimanche 12 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
De 17 heures à 21
heures, l’ennemi tire de nombreux coups de fusils.
A 20 heures, fusillade
assez vive (mitrailleuses et fusils) tirée par le Régiment de droite.
Perte :
Caporal CAMPAGNE 3éme
Cie – Blessé
Lundi 13 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
A 16h30, tir de
l’artillerie de tranchée sur les ouvrages ennemis situés en face de la Cie de
gauche du s/secteur la FORAIN. Dès le 2éme coups, le tir semble réglé.
L’ennemi répond :
-
Par du 77 sur la maison Maurice, sur la droite du secteur
et sur la FORAIN.
-
Par du 150 sur la FORAIN, et sur le secteur de droite B.
-
Par 6 torpilles tombées vers le blockhaus B3
Plusieurs boyaux sont
coupés.
Les patrouilles de
nuit ont précisées l’emplacement des ouvrages ennemis de l’autre côté du
ruisseau de Lavaux à l’Est de la ferme des Roches.
Mardi 14 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
Nuit et journée
calmes.
En raison du mauvais
temps, les patrouilles de nuit n’ont rapporté aucun renseignement nouveau.
Mercredi 15 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
Quelques tirailleries
dans la journée.
PROMOTIONS
M. le Sous-Lieutenant BLERIOT.
Adjoint au Chef de Corps.
Réserve. – Par
Décision du Général Commandant en chef en date du 7 septembre 1915, est promu au
grade de Capitaine T.T. dans les conditions du Décret du 2 janvier 1915 :
M. le Lieutenant GASON, de la 3éme
Cie.
Affectations.
Monsieur le Capitaine
GASON conservera le Commandement de la 3éme Cie.
A la date du 16
septembre 1915 :
M. le Lieutenant BLERIOT
prendra le Commandement de la 1ere Cie.
PROMOTION
Par application des
dispositions des lettres n° 124 du 1er mars et n° 2567 du 5 juillet,
est nommé Sous-Lieutenant à Titre Temporaire pour servir dans l’Infanterie
pendant la durée de la guerre :
M. DENOYER, Maréchal
des Logis du 43éme Régiment d’Artillerie de Campagne.
M. DENOYER est affecté
au 41éme Bataillon de Chasseurs 3éme Cie.
Jeudi 16 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
A 8 heures, le Poste
du Petit Bois ayant vu travailler l’ennemi aux blockhaus à 300m Sud de 521 a
demandé une rafale sur cet objectif à la 8éme Batterie. Cette rafale a paru
produire beaucoup d’effet.
11h30, l’artillerie
ennemie tire une dizaine d’obus de 77 qui jalonnent le boyau Cousineau.
11h30 15h30, tir de
notre artillerie dans la direction VIEUX-MOULINS.
16 heures, tir de
notre artillerie sur 521.
Vendredi 17 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
10h50, une pièce
allemande tire sur le PALON, elle semble située vers l’ORTOMONT.
11 heures, quelques
skrappneels tombent sur la lisière Est de la CHAPELLE.
14 heures, tir de
notre artillerie sur les tranchées allemandes à gauche de SENONES.
15 heures,
bombardement de 521 par notre artillerie.
15h40, l’artillerie
allemande tire dans la direction de la batterie des OSERY.
18h45, une de nos
mitrailleuses tire du Poste du Colonel sur le débouché des routes de MENIL su
S.O de SENONES au moment où l’on entend le roulement des voitures du
ravitaillement.
Chaque fois que les
voitures ont tenté ensuite de reprendre leur marche, la mitrailleuse les a
arrêtées en tirant une nouvelle rafale.
Samedi 18 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
8h 8h30, notre
artillerie tire dans la direction de la Petite Raon.
L’ennemi riposte dans
la vallée du RABODEAU.
9 heures à 10 heures,
nos pièces bombardent les positions ennemies de 521.
10h30, notre
artillerie tire sur le saillant de la sapinette 200m N de la lisière N du Bois
du Palon. Elle allonge ensuite son tir sur la ferme des Basses Gouttes puis à
droite sur l’échancrure derrière laquelle sont supposés des abris de bivouac
ennemis.
10h50 à 11 heures,
l’ennemi répond en bombardant les tranchées du centre de Résistance B. Le Poste
du Cerisier est de nouveau bouleversé. Les chevaux de frise devant le Poste
sont détruits.
14h à 16h, notre
artillerie tire quelques salves dans la direction VIEUX-MOULINS – Petite RAON.
17 heures, une pièce
allemande située vraisemblablement au pied de l’ORTOMONT tire dans la direction
de MOYENMOUTIER.
Dimanche 19 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
Sur notre demande la
8éme batterie envoie une rafale sur la ferme des Basses Gouttes au moment où
l’on entend en ce point des bruits de voitures. Les coups paraissent bien
réglés.
Lundi 20 septembre
1915.
Exécution de l’Ordre Général n° 7 du 17 septembre 1915.
A dater du 20 septembre, le 6éme Bataillon du 43éme
Territorial occupera le Bois du Palon avec 2 Cies, les fermes Jacquot et
Strabach et la baraque Strabach avec une Cie et aura 1 Cie en réserve à la
Chapelle.
A la même date le 41éme Bataillon de Chasseurs rejoint à
la Forain par sa compagnie du Bois du Palon, étendra sa gauche de manière à
occuper la Poterosse jusque et y compris la ferme Grandjean ; il aura 1
Cie en réserve à la ferme de la Haute Forain et au baraquement de la Basse
Forain. L’occupation de la Poterosse se fera après entente avec le 1er
Bataillon du 43éme Territorial et reconnaissances préalables.
Les mouvements
résultant de l’exécution de cet ordre s’exécutent sans incidents.
La 2éme Cie du 41éme
Bataillon de Chasseurs quitte le Palon à 2 heures.
La relève des unités
du 43éme Territorial dans la partie comprise entre la Petite Forain et la
Poterosse commence à 4 heures.
La prise de consignes
et du matériel et la relève des unités en première ligne sont complètement
terminées à 5h30.
REPARTITION DES TROUPES
1ere Cie : La FORAIN – 2 sections en 1ere ligne 2 sections en soutien
(blockhaus 1 à
blockhaus 3)
3éme Cie : La FORAIN –
2 sections en 1ere ligne 2 sections en soutien
(blockhaus 3 exclus à
Petite Forain)
4éme Cie : Basse Forain – 1 section en 1ere ligne 1
section en soutien
COCOTTES 2
sections en réserve à la Haute Forain
2éme Cie : POTEROSSE– 2 sections en 1ere ligne (Poterosse
et Poste 24)
BARAQUE 2
sections en réserve à la Baraque
Dans la matinée,
l’ennemi tire quelques coups de feu sur la POTEROSSE des pentes N de 521. A 8
heures le Capitaine Commandant la 2éme Cie signale un aérostat aperçu dans la
direction de MOUSSEY.
9 heures, un avion
allemand survole nos lignes au-dessus de 521.
9h30, un avion
français survole les lignes ennemies, il est violemment bombardé.
9h30, tir de notre
artillerie dans la direction du Ravin des Gouttes. L’ennemi tire quelques
salves de 77 dans la direction de la Chapelle.
Pendant la nuit, le
Poste ennemi du Café des Cocottes tire à plusieurs reprises sur nos
sentinelles.
Mardi 21 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
3h30, une voiture
d’outils probablement est entendue s’arrêtant près de l’église de SENONES.
9h15, des fumées de
bivouac sont aperçues près de LACOMBE.
9h45, tir de notre
artillerie sur 521.
10h20, les pièces
ennemies de LACOMBE tirent sur les Cocottes. 1 obus tombe sur la tranchée
barrant la route de SENONES.
15 heures, tir de
notre artillerie dans la vallée du Rabodeau. La batterie ennemie de LACOMBE
répond sur la Forain (4 – 77).
16h45, 3 avions
allemands survolent la région MOYENMOUTIER – RAON.
Nouveau tir de notre
artillerie dans la vallée du Rabodeau. L’artillerie allemande tire dans la direction
de nos pièces des OSERY.
17h30, torpilles sur
la Mère Henry – 1 obusier tire en même temps sur nos tranchées de la Mère Henry
et sur les pentes descendant vers la POTEROSSE.
19 heures, vive
fusillade de l’ennemi sur B21. Elle est aussitôt arrêtée par l’envoi de deux
crapouillots sur les blockhaus ennemis à gauche de 521.
Nuit calme.
PROMOTIONS
Par Décision du
Général Commandant en chef en date du 17 septembre 1915, est promu au grade de
Chef de Bataillon et maintenu dans le Commandement du 41éme Bataillon de
Chasseurs à Pied :
M. le Capitaine BELGRAND Pierre
Alexandre Commandant le 41éme Bataillon de Chasseurs à Pied.
Mercredi 22 septembre
1915.
Un détachement de 21
chasseurs (dont 1 sous-officier) sous le commandement du Sous-Lieutenant
VAZEILLE arrive au Corps, venant du dépôt, pour le renforcement du Peloton de
Mitrailleuses.
M. le Sous-Lieutenant
VAZEILLE prend le commandement du Peloton de Mitrailleuses en remplacement du
Lieutenant BILLET, passé au 121° Bataillon de Chasseurs.
Continuation des
travaux en cours.
8h10. Quelques coups
de feu sont tirés du Poste ennemi du Café des Cocottes sur les travailleurs du
boyau Grandjean.
8h30. Un ballon captif
s’élève vers ST MAURICE.
16h. Une pièce lourde
ennemie lance 8 obus sur la pente ouest du ravin de la Forain – gauche des
tranchées de 2éme ligne – sans dégâts.
17h25. Tir de notre
artillerie sur 521.
17h45. Nouveau tir de
notre artillerie sur 521.
18h. La batterie de 77
de LACOMBE tire sur la Place d’Armes du secteur FORAIN, sur le boyau Duppy et sur
la Maison Maurice – juste au moment de la relève (1 Chasseur égratigné au bras
sans aucune gravité). Notre artillerie riposte sur le Val de SENONES et sur les
pentes de 521.
21h25. Des pièces de
77 tirent sur la Maison Caumont et sur le boyau la reliant avec le PALON. Ces
pièces semblent situées en arrière de 521 vers le ravin des Gouttes.
Une patrouille de nuit
partie de B1, reçoit à sa rentrée deux rafales d’obus dont deux tombent sur la
Maison Caumont.
Jeudi 23 septembre
1915.
Continuation des travaux
en cours.
0h à 4h. L’ennemi
envoi par intermittence une quinzaine de salves de 77 dans les environs de la
FORAIN.
6h à 8h. Explosions de
mines ennemies en face du blockhaus III (B20).
9h50. Tir de notre
artillerie dans la vallée du RABODEAU. Riposte allemande sur notre artillerie
d’OSERY.
15h30. Tir de notre
artillerie sur les tranchées du champ de Tir de SENONES.
16h05. Nouveau tir de
notre d’artillerie sur 521. L’artillerie allemande répond sur nos tranchées –
les dégâts sont insignifiants et réparés dans la nuit.
21h05. Fusillade
nourrie face au blockhaus III (Centre B). Elle est arrêtée par l’envoi de 3
obus Excelsior sur les postes ennemis.
Nuit calme – toujours
les mêmes bruits de voitures et de rails dans SENONES et en arrière de 521.
Perte :
Caporal RATEAU 3éme
Cie – Blessé
Vendredi 24 septembre
1915.
7h. Coups de mine dans
les lignes ennemies face au secteur.
9h à 9h30. Rafales de
77 sur la Petites Forain, sur nos boyaux et tranchées.
9h30. Notre artillerie
répond sur 521, sur le ravin des Gouttes et sur le Val de SENONES.
10h. Nouveau tir de
notre artillerie sur 521 et sur les positions ennemies plus en arrière de 521.
16h. Tir de notre
artillerie sur 521. L’ennemi riposte par quelques salves de 77 sur nos
tranchées (Centre B) – dégâts insignifiants.
La patrouille de nuit
partie de la tranchée 24, sur la voie ferrée a entendu abattre des arbres par
les allemands qui semblaient ainsi dégager leur champ de tir. La patrouille
continua à s’avancer et, après avoir essuyé quelques coups de fusil d’un
guetteur ennemi, obligea les travailleurs allemands à se retirer.
Nuit calme.
Source JMO de la 41éme Division.
Site sur la ligne de chemin de fer du Rabodeau :
Samedi 25 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
Dans la matinée,
tiraillerie partant du Café des Cocottes sur nos travailleurs du boyau
Grandjean.
Journée calme.
A 19 heures, une
patrouille de nuit envoyée sur la voir ferrée a entendu les allemands couper du
bois dans cette direction. Des coups de fusil étant partis de nos postes de
droite ont obligé les travailleurs ennemis à se retirer. La patrouille est
restée en observation jusqu’à 20 heures et a reçu quelques coups de fusils.
Pendant la nuit,
tiraillerie partant du Café des Cocottes et des tranchées ennemies de la rive
droite sur nos travailleurs du boyau Granjean.
Dimanche 26 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
9h. Un groupe
d’allemand longeant le Rabodeau au-delà de la gare de SENONES a été aperçu par
un de nos bons tireurs aux aguets. Celui-ci a tiré sur eux quelques coups de
fusil bien ajustés qui ont obligé le groupe à se disperser rapidement.
15h. Tir de notre
artillerie dans la direction de Vieux Moulins et du ravin des Gouttes.
17h45. Tir de mine
dans les lignes ennemies face au blockhaus B5.
18h. Tirailleries
ennemies au moment de la relève (Centre D)
Nombreuses fusées
pendant la nuit.
Lundi 27 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
Les allemands tirent
de nombreux coups de fusil sur les postes 5 et 6 (Centre B).
Journée calme.
Mardi 28 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
Quelques tirailleries
pendant la nuit. Coups de feu assez fréquents sur nos travailleurs du boyau
Grandjean. Nombreuses fusées éclairantes ennemies.
13h20 à 13h30.
L’artillerie ennemie envoie une douzaine de 77 dans le secteur de la 1ere Cie
(Centre B). Un obus tombe sur le poste d’écoute du blockhaus B5, un autre sur
l’ouvrage B9, les autres sur le grand boyau. Dégâts insignifiants et pas de
pertes.
Riposte de notre
artillerie sur 521.
17h. Tir de notre
artillerie sur 521. Pas de riposte allemande.
Troupes alertées de
14h30 à 18h.
Mercredi 29 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
Coups de feu plus
nombreux que d’habitude tirés pendant la nuit sur nos travailleurs du boyau
Grandjean. Dans la matinée, tirailleries de l’ennemi dans la direction du
blockhaus B5. Journée calme.
Jeudi 30 septembre
1915.
Continuation des
travaux en cours.
Coups de feu plus
assez nombreux pendant la nuit sur nos travailleurs du boyau Grandjean. Sur la
rive droite du Rabodeau, le Lieutenant MONDET a reconnu l’emplacement des
réseaux de fil de fer complémentaires à créer en avant de la ferme Grandjean
jusqu’au Rabodeau. Ce réseau est renforcé toutes les nuits.
Sur la gauche, une
patrouille est allée à mi-chemin entre notre ouvrage E4 et les Cocottes jusqu’à
une maison en ruines située près d’un chemin creux. Elle y est restée en
embuscade pendant une demi-heure, puis a essuyé quelques coups de feu en
rentrant.
Journée calme. Pas de
canonnade.
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